Réunie en Congrès public à Liestal ce samedi 23 octobre, l’UDC adopta un document stratégique sur la politique de la formation, répétitif à outrance et verbeux de 159 pages, avec pour litanie le sarkozien «en finir avec mai 68» afin – on pouvait s’y attendre – de retourner à l’école telle qu’elle était il y a quarante ans.
Malgré sa forme apparemment modérée et objective, ce document véhicule l’idéologie udéciste dans ce qu’elle a de plus rétrograde. L’école aujourd’hui serait apparemment sinistrée du fait de trop grand nombre de réformes depuis une vingtaine d’années du fait de la confiscation du pouvoir par une véritable caste de théoriciens soixante-huitards imbus d’idéologie anti-autoritaire abstraite et détachée de la pratique, et qui imposeraient leurs solutions charlatanesque et pseudo-scientifiques aux responsables politiques. Dans cette idéologie anti-autoritaire serait la source de tous les maux, n’allez surtout pas chercher de raisons sociales…
Cette théorie du complot gauchisto-pédagogiste se complète logiquement de solutions non moins douteuses, prétendument scientifiques et surtout étroitement idéologiques que celles que l’UDC attribue à ses adversaires. Face aux valeurs progressistes, le parti blocherien voudrait édifier l’école sur l’idéologie méritocratique de la «performance» et de la «concurrence», orientée totalement vers les besoins du marché de l’emploi, doublée d’une doctrine conservatrice de «racines chrétiennes de la Suisse». Comme mesures pseudo-scientifiques citons le retour au maître de classe généraliste en lieu et place des professeurs spécialisés par branche au secondaire, et la réduction du personnel féminin (sic !) en primaire (l’école actuelle désavantagerait les garçons il paraît…). Sans doute que certaines doctrines issues de la nouvelle pédagogie et leur application méritent une critique sur une base marxiste, mais ce n’est certainement pas dans les élucubrations rétrogrades de l’UDC que l’on trouvera ne serait-ce qu’une once de solution positive.
Malgré sa forme apparemment modérée et objective, ce document véhicule l’idéologie udéciste dans ce qu’elle a de plus rétrograde. L’école aujourd’hui serait apparemment sinistrée du fait de trop grand nombre de réformes depuis une vingtaine d’années du fait de la confiscation du pouvoir par une véritable caste de théoriciens soixante-huitards imbus d’idéologie anti-autoritaire abstraite et détachée de la pratique, et qui imposeraient leurs solutions charlatanesque et pseudo-scientifiques aux responsables politiques. Dans cette idéologie anti-autoritaire serait la source de tous les maux, n’allez surtout pas chercher de raisons sociales…
Cette théorie du complot gauchisto-pédagogiste se complète logiquement de solutions non moins douteuses, prétendument scientifiques et surtout étroitement idéologiques que celles que l’UDC attribue à ses adversaires. Face aux valeurs progressistes, le parti blocherien voudrait édifier l’école sur l’idéologie méritocratique de la «performance» et de la «concurrence», orientée totalement vers les besoins du marché de l’emploi, doublée d’une doctrine conservatrice de «racines chrétiennes de la Suisse». Comme mesures pseudo-scientifiques citons le retour au maître de classe généraliste en lieu et place des professeurs spécialisés par branche au secondaire, et la réduction du personnel féminin (sic !) en primaire (l’école actuelle désavantagerait les garçons il paraît…). Sans doute que certaines doctrines issues de la nouvelle pédagogie et leur application méritent une critique sur une base marxiste, mais ce n’est certainement pas dans les élucubrations rétrogrades de l’UDC que l’on trouvera ne serait-ce qu’une once de solution positive.