Discours à l’occasion de la commémoration pour les 6 ans depuis le décès d’Hugo Chavez

Votre excellence l’ambassadeur, chères et chers camarades,

Cela fait déjà 6 ans que Hugo Chavez a quitté ce monde. Le Parti du Travail est particulièrement honoré d’accueillir la présente commémoration en ses locaux. La mémoire d’Hugo Chavez signifie beaucoup à nos yeux. En des temps de ténèbres, alors que la contre-révolution avait emporté la plupart des pays socialistes du XX^e siècle, et que le monde ployait sous le joug du néolibéralisme, imposé par une oligarchie qui voulait désormais régner sans partage, la Révolution bolivarienne, impulsée par Hugo Chavez – première grande révolution de l’ère néolibérale, première fois qu’un peuple se soulevait victorieusement pour dire Non à cette oppression nouvelle, pour briser les chaînes du néolibéralisme et reprendre en main sa destinée – avait incarné un espoir immense pour tous les peuples de la planète. De nouveau le drapeau rouge du socialisme était fièrement levé. La Révolution bolivarienne rendit possibles des progrès sociaux et démocratiques remarquables. Elle fut une magnifique source d’inspiration pour tous les militants révolutionnaires véritables partout sur la planète. Malgré les difficultés présentes, cet espoir, elle l’incarne encore.

Aujourd’hui, l’hommage à Hugo Chavez prend une teinte d’actualité toute particulière, alors que les puissances impérialistes, liguées avec l’oligarchie locale, prête à trahir son propre pays pour reprendre le pouvoir, se donnent pour objectif de détruire l’œuvre à laquelle est lié pour l’éternité le nom d’Hugo Chavez, d’anéantir la Révolution bolivarienne, de la noyer dans le sang s’il le faut.

Aujourd’hui, la solidarité des peuples du monde avec le Venezuela est plus indispensable que jamais. Aujourd’hui, je tiens à réaffirmer la solidarité sans faille de notre Parti avec le peuple du Venezuela, la Révolution bolivarienne, son gouvernement légitime, et l’unique président légitime, et légitimement élu, Nicolas Maduro. Nous condamnons résolument la politique criminelle des puissances impérialistes, leurs ingérences inadmissibles dans les affaires internes du Venezuela, leur véritable guerre économique pour briser la volonté d’un peuple qui ne veut subir leur oppression, leur soi-disant reconnaissance – au mépris des règles les plus élémentaires du droit international – de la marionnette Guaido comme soi-disant président ad intérim, leur intention criminelle de déclencher une nouvelle guerre meurtrière. Nous condamnons avec la plus grande force l’attitude inqualifiable du Conseil fédéral qui applique, au mépris du droit international et des principes officiels de « neutralité », bien galvaudés de nos jours, les sanctions américaines arbitraires et illégales contre le Venezuela. Notre solidarité restera sans failles.

Le vent de l’histoire balayera impitoyablement tous les impérialistes, toutes leurs marionnettes, et tous leurs alliés et propagandistes hypocrites. Le nom d’Hugo Chavez, en revanche, brillera à jamais dans la mémoire des peuples, et son combat contre l’impérialisme, pour la souveraineté, la démocratie et le socialisme, finira par triompher. Même s’il n’est plus, Hugo Chavez vivra toujours dans le cœur de tous les révolutionnaires. Comme l’avait dit José Marti : « La mort n’est pas vraie quand l’œuvre de la vie est bien accomplie ».