11 novembre 2016

Aboutissement du référendum contre la hausse des tarifs des TPG



Le référendum contre la hausse des tarifs des TPG, décidée par la majorité de droite du Grand Conseil, sur proposition du PLR et avec l’appui des Verts, a été déposé ce 9 novembre avec près de 12'000 signatures. Autant dire qu’il a certainement abouti. Sur ces 12'000 signatures, il faut compter près de 10'000 amenées par les différentes composantes de la coalition Ensemble à Gauche, dont 4'000 sont dues aux efforts des militants du Parti du Travail. Pour les signatures restantes, il faut compter un peu plus d’un millier dû au PS, et à peine une centaine récoltée par le MCG.

Nous combattons cette hausse pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce que le peuple, dans un passé très récent, et à deux reprises, a plébiscité l’initiative de l’AVIVO, que nous avions soutenu, et dont le but était d’annuler une telle hausse, une de plus, des tarifs, TPG. Revenir si rapidement sur un vote du peuple est une attitude typiquement revancharde et antidémocratique.

Nous combattons bien entendu aussi cette hausse sur le fond. Les TPG ont selon nous vocation à être un service public, dont le but est d’offrir des prestations de qualité à des coûts raisonnables pour toutes et tous, non pas d’être rentables, ni même de ne pas « coûter trop cher ». Or, actuellement, pour celles et ceux qui ont déjà de la peine à boucler leurs fins de mois, le coût pour le déplacement en TPG est déjà élevé. Augmenter encore les tarifs serait profondément antisocial. C’est typiquement un volet des politiques d’austérité voulues par la droite, qui n’ont que d’autre but que de pressurer encore plus ceux qui produisent toutes richesses et pourtant n’en retirent que peu, au profit exclusif d’une infime minorité d’ultra-riches, qui contrôlent déjà plus de 50% de la richesse mondiale, mais en veulent encore davantage.

Enfin, augmenter les tarifs TPG est un non-sens écologique, alors que les pics de pollution se succèdent et que le trafic automobile est engorgé au possible. Au lieu de baisser les tarifs des TPG, ce qui serait logique, le conseiller d’Etat Barthassat préfère mettre en place une circulation alternée, mais sur une base volontaire. Les Genevois n'emprunteraient ainsi plus leur voiture un jour sur deux, sauf s'ils décident, sur base volontaire, de quand même la prendre…dans le n’importe quoi, on aura rarement fait mieux.


Le peuple tranchera. Nous ferons campagne pour qu’il vote NON, comme il se doit.

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