Le référendum contre la hausse des tarifs des TPG, décidée par la majorité de droite du Grand Conseil, sur proposition du PLR et avec l’appui des Verts, a été déposé ce 9 novembre avec près de 12'000 signatures. Autant dire qu’il a certainement abouti. Sur ces 12'000 signatures, il faut compter près de 10'000 amenées par les différentes composantes de la coalition Ensemble à Gauche, dont 4'000 sont dues aux efforts des militants du Parti du Travail. Pour les signatures restantes, il faut compter un peu plus d’un millier dû au PS, et à peine une centaine récoltée par le MCG.
Nous combattons cette hausse
pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce que le peuple, dans un passé très
récent, et à deux reprises, a plébiscité l’initiative de l’AVIVO, que nous
avions soutenu, et dont le but était d’annuler une telle hausse, une de plus,
des tarifs, TPG. Revenir si rapidement sur un vote du peuple est une attitude
typiquement revancharde et antidémocratique.
Nous combattons bien entendu
aussi cette hausse sur le fond. Les TPG ont selon nous vocation à être un
service public, dont le but est d’offrir des prestations de qualité à des coûts
raisonnables pour toutes et tous, non pas d’être rentables, ni même de ne pas
« coûter trop cher ». Or, actuellement, pour celles et ceux qui ont
déjà de la peine à boucler leurs fins de mois, le coût pour le déplacement en
TPG est déjà élevé. Augmenter encore les tarifs serait profondément antisocial.
C’est typiquement un volet des politiques d’austérité voulues par la droite,
qui n’ont que d’autre but que de pressurer encore plus ceux qui produisent
toutes richesses et pourtant n’en retirent que peu, au profit exclusif d’une
infime minorité d’ultra-riches, qui contrôlent déjà plus de 50% de la richesse
mondiale, mais en veulent encore davantage.
Enfin, augmenter les tarifs
TPG est un non-sens écologique, alors que les pics de pollution se succèdent et
que le trafic automobile est engorgé au possible. Au lieu de baisser les tarifs
des TPG, ce qui serait logique, le conseiller d’Etat Barthassat préfère mettre
en place une circulation alternée, mais sur une base volontaire. Les Genevois n'emprunteraient ainsi plus leur voiture un
jour sur deux, sauf s'ils décident, sur base volontaire, de quand même la
prendre…dans le n’importe quoi, on aura rarement fait mieux.
Le peuple
tranchera. Nous ferons campagne pour qu’il vote NON, comme il se doit.
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