27 octobre 2014

70 ans plus tard, le Parti Suisse du Travail est plus que jamais là et le fête !

Il y a 70 ans de cela, le samedi 14 et le dimanche 15 octobre 1944, à la Maison du Peuple de Zürich, en présence 357 délégués représentant 12 partis cantonaux et 37 sections, le Parti Suisse du Travail (PST) se réunissait pour son Ier Congrès, son Congrès de fondation. Depuis ce temps, le Parti a traversé bien des tempêtes durant son histoire glorieuse, et les bourgeois ont maintes fois prédit sa mort imminente. Des opportunistes et des carriéristes dans ses propres rangs ont aussi plusieurs fois tenté de le liquider de l’intérieur. Et pourtant, malgré toutes les vicissitudes de l’histoire, malgré tous les coups portés de l’extérieur et parfois de l’intérieur, le Parti Suisse du Travail est toujours là aujourd’hui, 70 ans plus tard, plus vivant que jamais, debout, et résolument tourné vers l’avenir. Et pour célébrer le fait de toujours être là, les accomplissements passés, mais aussi les luttes futures, le PST organisait les 29 et 30 août passés une grande et belle fête populaire au Locle, ville où le Parti occupe deux sièges sur cinq à l’exécutif communal, ainsi qu’a un groupe important au délibératif.

Alors que même les grands partis n’organisent généralement que des fêtes internes, où quelques militants se retrouvent entre eux coupés du reste de la population entre les quatre murs d’une obscure salle communale, le Parti Suisse du Travail a fêté ses 70 ans à travers une grande fête publique, populaire et gratuite sur la place du marché au Locle, avec outre le stand du Parti, de la Jeunesse communiste et de journaux du Parti, des stands des associations Suisse-Cuba, Suisse-Vietnam, Suisse-Palestine, du Front Polisario, de la Centrale sanitaire suisse et de la librairie Basta !, une buvette bien sûr, ainsi que de la nourriture sur des stands portugais, colombiens et kurdes. Au programme des discussions fraternelles entre camarades de différentes sections, des allocutions officielles, des concerts donnés par Jam Bonalos, Rakachan, Les petits chanteurs à la gueule de bois, Darly Maia Trio, Aureliano Marin et le groupe bien connu I Skarbonari, ainsi que deux très intéressants débats publics : un sur le soi-disant modèle helvétique de prospérité, avec pour intervenants Pierluigi Fedele, membre du POP jurassien et du comité directeur d’Unia, Denis de la Reussille, maire de la ville du Locle, et Rolf Zbinden, conseiller municipal PdA en ville de Berne, et un débat sur la crise au sein de l’Union européenne et sur le futur du continent, avec Bert de Belder, membre du Conseil National, responsable du Département des Relations internationales du Parti du Travail de Belgique (PTB), Günter Pohl, responsable relations internationales du Deutsche Kommunistische Partei (DKP), Nils Andersson, fondateur de la maison d'édition suisse La Cité, actuellement analyste politique chez ATTAC et Gavriel Pinson, président du Parti Suisse du Travail. Ces deux débats ont largement donné l’occasion aux militants présents d’exprimer leurs avis et d’échanger sur les principaux défis et luttes que nos devons mener aujourd’hui dans le cadre suisse et européen. L’ambiance fut excellente et fraternelle, et pour une fois durant cet  été pourri nous avons eu la chance d’avoir du beau temps et des températures relativement douces. Ce fut une belle fête, et une belle démonstration de la force politique réelle que représente encore, quoi que certain en disent, le Parti Suisse du Travail.


Que le Parti ait aujourd’hui pu réaliser une si belle fête pour ses 70 ans n’est pas un hasard, ni une simple survivance par inertie d’un passé révolu, comme se plaisent à s’illusionner nos ennemis. Si le Parti est toujours là, c’est que son existence et la lutte qu’il mène sont aujourd’hui plus nécessaires que jamais. Héritier authentique du mouvement ouvrier, socialiste et communiste suisse depuis ses débuts, dépositaire de tout le riche héritage théorique et pratique du mouvement communiste international, membre à part entière et reconnu du mouvement communiste international, le Parti Suisse du Travail est la seule force politique de notre pays à défendre réellement les intérêts et aspirations légitimes des classe populaires, la seule force politique à porter véritablement la nécessaire alternative à l’oppression capitaliste, le socialisme. Pratiquement toutes les conquêtes sociales qui existent dans notre pays (AVS, congés payés, assurance maternité, et bien d’autres) sont issus des luttes du Parti, même si d’autres prétendent s’en attribuer la paternité. Et demain, seul le Parti Suisse du Travail peut mener jusqu’au bout la lutte pour le renversement de la domination bourgeoise et du capitalisme, pour la construction d’une société socialiste. Cela n’est pas prêt à changer, ni dans les 70 prochaines années, ni jamais.

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