09 décembre 2016

Discours prononcé lors du rassemblement du 01.12.16 en hommage à Fidel Castro




Chères et chers camarades,

Tout d’abord, je souhaiterais dire que c’est pour le Parti du Travail un honneur tout particulier que d’accueillir la présente commémoration dans nos locaux. Le Parti du Travail avait fait preuve envers la Révolution cubaine d’un soutien sans failles dès ses tous premiers jours et jusqu’à présent, de la même façon qu’il a soutenu tous les peuples en lutte pour leur libération et pour le socialisme. L’internationalisme a toujours fait partie de nos principes et c’est plus que jamais le cas aujourd’hui.

Avec la tragique disparition de Fidel, le mouvement communiste international a perdu l’un de ses membres les plus éminents. Fidel est à jamais entré dans l’histoire comme un grand révolutionnaire, qui aura dirigé une révolution victorieuse dans un petit pays situé aux portes mêmes de l’Empire, une révolution qui a réussi à y bâtir le socialisme et le défendre contre vents et marées, malgré toutes les tentatives de l’Empire de l’abattre, malgré un blocus criminel et assassin, qui aura tenu bon dans les circonstances les plus hostiles, et  dont les réalisations extraordinaires ne peuvent être sérieusement mis en doute par personne. Fidel nous aura aussi laissé – et ce jusqu’à ses derniers instants – nombre d’écrits remarquables de lucidité et de profondeur, et qui mériteraient d’être lus et étudiés avec attention.

Aujourd’hui, nous sommes là pour lui rendre un dernier hommage, mais aussi pour réaffirmer notre solidarité avec la Révolution cubaine et pour exiger la fin du blocus scandaleux et assassin mis en place par les USA, et qui, malgré les belles paroles de Barack Obama, est toujours en place. Nous nous insurgeons également contre les inadmissibles déclarations du nouveau président, élu mais pas encore entré en fonction, Donald Trump, qui se croit en droit de dicter ses conditions à un pays souverain. N’en déplaise à M. Trump, Cuba n’est pas une colonie des USA et ne le sera plus jamais.

La mort d’un révolutionnaire est toujours une perte douloureuse et irréparable, mais elle ne signifie pas pour autant la mort de la Révolution. La Révolution cubaine continuera son combat, tout comme nous continuerons à manifester notre solidarité avec elle.

Alexander Eniline

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