27 janvier 2020

Le 15 mars, exigeons le respect



Le 15 mars 2020 auront lieu dans le canton de Genève des élections municipales, ainsi que le premier tour des élections pour les conseils administratifs. Le Parti du Travail présente des listes en Ville de Genève, à Vernier et à Carouge, ainsi que des candidatures individuelles sur des listes communes à Confignon et à Russin.

Pour la première fois depuis longtemps, le Parti du Travail partira seul, suite à la rupture  imposée par le jusqu’au-boutisme de solidaritéS – dans des circonstances qui ne sont pour le moins pas à leur honneur –, qui ont préféré casser l’alliance, dont ils tentent abusivement d’usurper le nom. Bien que nous n’ayons pas voulu cette rupture, elle constitue peut-être un bien pour un mal. Le Parti du Travail va en effet pouvoir de nouveau se présenter sous ses propres couleurs, libre de lutter ouvertement et sans compromis pour ses idées.

Le Parti du Travail a décidé de mener cette campagne électorale sous le signe de l’exigence du respect, du respect pour les classes populaires. Genève est en effet considérée comme l’une des villes les plus riches du monde. Mais la richesse y est fort mal répartie. La politique de la droite au pouvoir est d’attirer à coup de privilèges fiscaux des sociétés de négoces et des multinationales, et pour cela d’aménager un centre urbain sur mesure pour traders et managers, qui devient hors de prix pour les gens ordinaires. Pendant ce temps, les besoins des classes populaires sont négligés. Une certaine gauche modérée accompagne trop souvent cette évolution.

Mais les communes, échelon démocratique le plus proche des citoyens, peuvent aussi être des bastions de résistance, et se donner d’autres priorités, au service des classes populaires : une politique sociale ambitieuse, un plan d’investissement pour répondre à l’urgence climatique, construction et rénovation de logements accessibles, culture pour toutes et tous…

Les communes genevoises devront également, durant la législature qui s’annonce, faire face aux pertes de revenus induits par la RFFA. Il n’est pour le moins pas indifférent de savoir quelle majorité sera chargée de faire les choix budgétaires qui s’imposeront dans ces circonstances.


Pour des communes populaires, féministes et écologistes, votez pour les candidatures présentées par le Parti du Travail !

Pour des logement accessibles à toutes et tous, OUI à l’initiative « davantage de logements abordables »



Lancée par l’ASLOCA, l’initiative populaire « davantage de logements abordables » vise à inscrire dans la Constitution l’obligation pour la Confédération de veiller à ce que au 10% des logements nouvellement construits soient propriété de maître d’ouvrage œuvrant à la construction de logements d’utilité publique, soit des coopérations et des collectivités publiques. La Constitution autoriserait également les cantons et les communes à introduire un droit de préemption en leur faveur, y compris sur les bien-fonds de la Confédération ou d’entreprises qui lui sont liées (les CFF notamment), dans le but de d’encourager la construction de logements d’utilité publique. L’objectif est de construire des logements d’utilité publique – type de logements qui manque, alors que c’est celui dont le plus de gens ont besoin –, de faire baisser les loyers et de juguler quelque peu la spéculation immobilière.

10% ce n’est pas énorme. C’est même la moindre des choses. Pourtant, c’est déjà trop pour le lobby des promoteurs immobiliers et les partis bourgeois, qui combattent avec virulence une initiative qu’ils jugent « rigide », « extrême » (sans blague !),« couteuse », « contre-productive », « étatiste » ; bref, une entrave insupportable à la liberté du marché libre (à la liberté du renard libre dans le poulailler libre). Le droit de préemption serait bien évidemment une insupportable atteinte au sacro-saint droit de propriété. En outre, le problème du manque de logements et des loyers élevés serait celui des villes, et il serait irrationnel et excessif de vouloir imposer un aussi lourd fardeau que 10% de logements d’utilité publique aux communes rurales, où l’on est plutôt propriétaire.

Ils n’hésitent pas à manipuler les chiffres, et à prétendre que loyers ont en réalité un peu diminué ces dernières années, et donc que l’initiative ne répondrait à aucune nécessité. Les loyers auraient baissé ? On n’a pas spécialement remarqué…Mais, d’après des chiffres compilés en toute opacité par les promoteurs, et basés sur les loyers de biens mis en location d’après les petites annonces, les nouveaux loyers ont augmenté jusqu’en 2016, avant de décroître très légèrement. Mais, selon les chiffres publiés par l’Office fédéral de la statistique, les loyers continuent d’augmenter.

La réalité est que les loyers ont augmenté de plus de 18% depuis 2005, nonobstant la baisse du taux hypothécaire de référence, ce qui est bien supérieur à la hausse du coût de la vie sur la même période (5%), sans parler de l’évolution des salaires. Le résultat est que – d’après une étude réalisée par la banque Raiffeisen – les loyers seraient en fait de 40% supérieurs à ce qu’ils auraient dû être si le droit du bail était correctement appliqué. Les propriétaires profitent donc deux fois, et de façon malhonnête, de la situation : ils économisent sur le taux d’intérêts, tout en continuant à faire payer les locataires comme si de rien n’était. Aussi les loyers atteignent des montants scandaleux, et insoutenables. Il n’est que trop temps d’y mettre un terme.

L’initiative de l’ASLOCA est un moyen pour y parvenir. Aussi pas étonnant que les promoteurs immobiliers la combattent : ils risquent en effet de perdre un peu de leurs profits abusifs. Leurs arguments ne tiennent pas la route ? Inefficace, car allant contre la liberté du marché ? Poncif néolibéral grotesque ! Et on voit bien ce qu’ils font lorsqu’ils en ont la « liberté ». Ils ne construiraient que de la PPE ou des bureaux s’ils le pouvaient. L’intérêt commun exige de restreindre drastiquement leur liberté, de réguler le marché de l’immobilier par la collectivité. Quant à la préemption, il ne s’agit que de la possibilité pour la collectivité d’acheter un bien qui est en vente, au prix du marché. Le propriétaire n’y perd rien. C’est une « violation du droit de propriété qui n’est susceptible de gêner que les spéculateurs. Ce qui est une bonne chose. La réalisation des objectifs de l’initiative coûterait cher à la Confédération (120 millions) ? Mais on trouve bien quelques milliards pour des nouveaux avions de combat. Quant aux communes rurales, on y trouve aussi (moins que dans les villes sans doute) des locataires qui ont de la peine à se loger, et 10% ce n’est vraiment pas la mer à boire.


Loin d’être « extrême », l’initiative de l’ASLOCA est bien plutôt particulièrement modérée. Mais elle constitue un pas en avant indispensable, qu’il faut fermement soutenir.

Contre les discriminations, OUI à la modification du code pénal et du code pénal militaire




Le code pénal contient un article rendant passible de poursuite la discrimination et l’incitation à la haine fondées sur l’appartenance raciale, ethnique et religieuse. Le code pénal militaire contient un article rigoureusement identique. L’Assemblée fédérale a adopté une proposition du conseiller national valaisan socialiste Mathias Reynard d’élargir cette disposition à la discrimination en raison de l’orientation sexuelle. L’UDF, parti protestant fondamentaliste et d’extrême-droite, a lancé le référendum contre cette modification (comme ils avaient de la peine à faire signer, certains de leurs militants ont utilisé systématiquement une tactique mensongère : faire croire aux citoyens qu’ils faisaient signer contre l’homophobie dans l’armée). A Genève, seuls l’UDF, l’UDC, le Parti évangélique et perspective catholique se positionnent pour le NON.

Cet élargissement répond à une nécessité, car la loi actuelle n’offre des protections que très indirectes et aléatoires contre les discriminations sur la base de l’orientation sexuelle. De ce fait, ces discriminations sont une réalité malheureusement répandue, et la haine homophobe courante et parfois d’une violence extrême. Or, ces propos de haine ne sont pas anodins. Ils peuvent briser des vies, conduire à des dépressions, inciter à des actes de violence, et parfois mener au suicide. Il s’agit de propos rétrogrades et incompatibles avec une coexistence civilisée, qu’il faut pouvoir combattre. On peut regretter en revanche que le législateur n’ait pas eu le courage d’élargir l’extension de la norme anti-discrimination à l’identité de genre. Pourtant, la protection légale contre la discrimination transphobe serait indispensable pour les personnes concernées.

Remarquons que cette extension n’ouvrirait pas la porte à une répression indiscriminée. Des comportements homophobes ne seraient punissables que dans des conditions bien déterminés : il faut qu’ils soient publics (les propos proférés dans un cadre privé ne sont pas concerné), intentionnels, de nature à porter atteinte à la dignité humaine. Refuser une prestation destinée à l’usage public en raison de l’orientation sexuelle de la personne ne sera pas autorisé non plus (par exemple, un restaurant ne pourra pas refuser de servir des clients parce qu’ils sont homosexuels). Exprimer des opinions critiques – s’opposer au mariage pour tous par exemple –, de même que les plaisanteries et les caricatures, si elles n’ont pas un caractère de nature à appeler à la haine, resteront autorisés. Et quant on pense que l’existence d’une norme pénale antiraciste n’empêche nullement le premier parti du pays à la frôler, à la transgresser bien souvent, en toute impunité, on n’a pas trop à s’inquiéter de l’instauration d’une censure d’Etat.

La censure, c’est pourtant ce que les opposants craignent, et en appellent à la liberté menacée. De quelle liberté ont-ils peur d’être privés ? Liberté de tenir ouvertement des propos homophobes ? Ils disent bien que non. Mais que cette liberté n’existe plus ne serait pas un mal. Car la liberté des uns doit s’arrêter lorsqu’elle menace celle des autres. Aux USA, c’est au nom d’une liberté d’expression voulue « absolue » (pas absolue au point de concerner les communistes tout de même) que le Ku Klux Klan peut toujours exister en toute légalité. Cette forme de « liberté » là n’a rien de souhaitable. Les opposants, issus de milieux religieux, craignent aussi ne plus pouvoir prêcher dans les églises les versets de la Bible qui qualifient les rapports sexuels entre individus de même sexe d’ « abomination ». Citer la Bible n’aura pourtant rien d’illégal, à moins de l’utiliser pour prêcher la discrimination et la haine envers les homosexuels. Les opposants tiennent-ils à pouvoir prôner une lecture littéraliste de ces passages, comme le fond certains fondamentalistes aux USA, avec une violence extrême ? Il y a pourtant d’autres passages dans l’Ancien Testament qu’il ne serait pas possible aujourd’hui de prôner de façon littéraliste sans être passibles de poursuites pénales, et pour de très bonnes raisons. L’obscurantisme, le fanatisme religieux n’a pas sa place dans une société civilisée, et la liberté religieuse doit aussi avoir sa limite face à la loi.

Construire du logement, mais pas n’importe où ni n’importe comment : 2X NON aux modifications de zone sur Meyrin et Vernier



Les deux lois de modification de limites de zone sur le territoire des communes de Meyrin et de Vernier, soumises au peuple le 9 février, sont en fait étroitement liées et s’inscrivent dans le cadre du « Grand Projet Vernier-Meyrin-Aéroport ». Le but est de déclasser une zone villas en zone de développement, pour y construire un quartier mixte qui devrait comprendre environ 2'300 logements (15% de PPE, 30% de logements subventionnés, des logements locatifs et des coopératives d’habitation) et 800 emplois. L’Etat promet qu’il y aura des équipements collectifs et des espaces verts en suffisance, et que les arbres existants seront préservés autant que possible.

Dit comme ça, le projet paraît attrayant. Pourtant il rencontre diverses oppositions : associations d’habitants, une partie de la droite, mais aussi les Jeunes Verts et une partie des Verts, associations diverses ; ainsi que le Parti du Travail. Pourquoi être contre ? Il y a à cela plusieurs raisons.

Certaines oppositions viennent des défenseurs de la zone villa, des associations de propriétaires. Ce n’est pas notre cas. Malgré quelques arguments sensés, il s’agit globalement d’un combat égoïste d’une minorité aisée. Il ne saurait être celui du Parti du Travail. Pour nous, l’impératif de construire des logements accessibles pour toutes et tous prime clairement le confort de quelques uns. Notons toutefois que déclassement n’implique pas que quelque chose se fasse immédiatement. En effet, les parcelles ne seront rachetées que lorsque les propriétaires seront disposés à les vendre. Aussi, le projet s’échelonne jusqu’à 2050. En cas d’acceptation par le peuple, il ne faut pas s’attendre à voir des logements sortir de terre à brève échéance.

Il ne saurait toutefois s’agir pour nous de construire n’importe où, ni n’importe comment. Or il est question en l’occurrence de bâtir du logement dans une zone à proximité immédiate de l’aéroport et d’une autoroute, avec la pollution et le bruit que cela implique. L’Etat prétend que le bruit serait réduit grâce à des solutions innovantes en matière d’orientation des bâtiments et des nouvelles technologies d’isolation. Cela rendrait le bruit occasionné par l’aéroport tout à fait supportable. Voire, ce n’est pas vraiment l’expérience vécue par les riverains de l’aéroport. Les opposants disent au contraire construire des immeubles aurait un effet de réverbération, augmentant encore l’impact du bruit. Parmi eux il y a tout de même un ingénieur retraité du CERN. A peu près partout les aéroports sont situés à l’extérieur des villes, plutôt assez loin en général. Et on voudrait densifier aux abords immédiats de l’aéroport ?! Et d’une autoroute ?! Pour quelles conditions de vie ?!

La préservation des espaces verts et des arbres existants est également un paramètre important. Il s’agit en effet d’un poumon de verdure aux abords de l’aéroport et de l’autoroute, pour réduire la pollution, face aux îlots de chaleur urbains, d’autant plus vital à l’heure du réchauffement climatique ; sans parler de leur beauté et de leur importance pour la qualité de vie. Le Parti du Travail prône d’ailleurs un moratoire sur l’abattage d’arbres et un plan de renaturation en milieu urbain. Sur papier, l’Etat semble apporter toutes les garanties souhaitées. Mais c’est toujours le cas des plans proposés par l’Etat ou la Ville. Sinon, personne n’accepterait de les voter. Mais en pratique la réalisation est souvent très différentes : abattage systématique d’arbres qui confine à l’acharnement, bétonnage massif et réalisations architecturales médiocres et fort éloignées de ce qui avait été voté. On peut certes reboiser après, mais il faut de très longues années pour que de nouveaux arbres puissent compenser des arbres centenaires. Après plusieurs scandales, il semble difficile de faire confiance aux autorités une nouvelle fois.

Et puis, il y a la question des 800 emplois. Les autorités essayent de vendre le projet en disant que ce seront principalement des commerces et des services pour les habitants du quartier. Mais, si on regarde les délibérations du Grand Conseil, il y est beaucoup question de création d’une « vitrine économique », de tours de bureaux flambant neuves de verre et d’acier, premier contact avec Genève qu’auraient des cadres supérieurs qui passent par l’aéroport, de nature à attirer plus de multinationales. Construire encore des bureaux, alors qu’il y a déjà 330'000 m2 de bureaux vides dans le canton de Genève ?! Il faut au contraire réduire le nombre de ces bureaux si on veut vraiment construire du logement dont la population a besoin. Et puis, cette idée d’une « vitrine économique » s’inscrit dans un modèle de développement insensé, à base de financiarisation, de faire venir des sociétés de trading et des multinationales, un développement basé sur un secteur néfaste et parasitaire, sans lien avec les besoins réels de la population et générateur de gentrification et de flambée des prix, un modèle qui plus est lié à la croissance de l’aéroport et à l’obsession illusoire et dangereuse d’une croissance infinie dans un monde fini. Malgré le vote clair du peuple pour l’initiative pour un pilotage démocratique de l’aéroport, la classe dirigeante de notre canton entend continuer exactement comme avant.


Parce que cela ne peut ni ne doit continuer de cette façon, il faut voter 2X NON.

Socialisme ou barbarie, une alternative plus brûlante que jamais



Un cinquième du XXIème siècle est déjà écoulé, et une nouvelle année commence. Quels enjeux nous promet-elle ? A l’échelle de la planète, deux mots viennent à l’esprit : insurrection et urgence. Insurrection d’abord. L’année écoulée, celle qui commence, sont marquées par des soulèvements populaires considérables tant par leur ampleur que par leur radicalité, et ce partout de par le monde : du mouvement des gilets jaunes et des grèves actuellement en cours en France contre la réforme des retraites imposée par le président des riches, à la plus grande grève de tous les temps qui secoue l’Inde (250 millions de personnes), en passant par les mobilisations populaires de grande ampleur, qui tiennent bon malgré la répression, au Chili, en Irak, en Equateur, à Haïti…la liste est très loin d’être exhaustive. Mais, si les luttes sont légion, les victoires se font rares. Or, elles n’ont jamais été aussi urgentes. Le capitalisme, au nom de l’impératif de l’accumulation du capital et de la soif de profit de la petite oligarchie qui règne sur ce monde, nous conduit à toute vitesse vers une extinction programmée. Pourtant, les derniers chiffres du GIEC sont formels : nous devons impérativement réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, en commençant immédiatement, chaque année de perdu augmentant désormais considérablement le mal. Or, malgré l’urgence, les émissions de gaz à effet de serre continuent régulièrement d’augmenter. Au rythme actuel, c’est une hausse de 7° C qui nous attend pour la fin du siècle : un changement catastrophique qui signifierait probablement l’extinction de l’humanité. Or, que font les décideurs bourgeois ? Trump nie purement et simplement le problème. D’autres disent agir, parfois prennent quelques demi-mesures. Mais c’est un changement de système qui est requis. La voie de la révolution plutôt que de la réforme lente de l’ordre existant n’est plus aujourd’hui un enjeu de discussion doctrinale, mais une urgence vitale.

A une échéance plus brève, et à une échelle plus locale, les citoyen-ne-s de notre canton seront appelés à réélire le Conseil municipal de leur commune, ainsi que de voter pour le premier tour de l’élection au Conseil administratif, le 15 mars prochain. Selon quel critère choisir leurs représentant-e-s ? Le Comité central de la Garde nationale donnait le conseil suivant pour les élections à la Commune de Paris, sur une affiche placardée le 25 mars 1871 (N.B. malgré les avancées révolutionnaires que la Commune apporta, le suffrage féminin n’en faisait pas partie) :

« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi  vous ; vivant de votre propre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus, les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables.

Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune n’est disposé à regarder le travailleur comme un frère. »

Les candidates et candidats présentés par le Parti du Travail correspondent à ces critères. Des gens issus du peuple, qui lui appartiennent corps et âmes, qui se battent, sans concessions, pour ses intérêts et aspirations, qui sont aussi les leurs. Car ils ont fait le choix de rejoindre un parti qui n’a jamais accepté le capitalisme comme la fin de l’histoire, qui n’a jamais renoncé à la perspective de la révolution et d’une nouvelle société socialiste, ils méritent votre soutien. Quant au Parti du Travail, il n’a jamais été aussi indispensable.