22 août 2019

Pour un changement radical, une liste du Parti du Travail au Conseil national et au Conseil des Etats



Le Parti du Travail genevois, section cantonale du Parti Suisse du Travail, présentera sa propre liste, formée de six candidates et six candidats, au Conseil nation, ainsi qu’un candidat au Conseil des Etats. Le Parti Suisse du Travail, Parti national présent dans les trois régions linguistiques de notre pays, et disposant d’un conseiller national sortant, Denis de la Reussille (dont nous avons régulièrement fait part du travail parlementaire dans ces pages), présentera également des listes dans les cantons de Vaud, Neuchâtel, Berne, Zürich et Tessin.

Sous-apparentement ou pas ?

Une question que pratiquement tout le monde se pose : notre liste sera-t-elle finalement sous-apparentée, dans le cadre de la coalition Ensemble à Gauche, avec celles déposées par solidaritéS et le DAL, permettant ainsi que les voix de ces différentes listes s’additionnent, et maximisant ainsi les chances d’Ensemble à Gauche d’obtenir un siège au Conseil national ? Cette question est légitime et importante, et nous souhaiterions pouvoir y répondre par la positive. Malheureusement, il nous est difficile de nous y engager, dans la mesure où solidaritéS, par son attitude et ses méthodes, rend l’avenir d’Ensemble à Gauche de plus en plus aléatoire.

De fait,  solidaritéS bloquent le fonctionnement d’Ensemble à Gauche depuis presque une année entière – depuis que quatre conseillers municipaux anciennement membres de solidaritéS, soit Maria Pérez, Tobia Schnebli, Ariane Arlotti et Morten Gisselbaek, aient rejoint les rangs de notre Parti, après avoir en vain essayé et pas pu obtenir justice pour Maria Pérez, qui avait subi des atteintes à sa personnalité, et même à sa santé, inqualifiables lorsqu’elle était à solidaritéS. Depuis ce moment, il n’y a plus eu aucune assemblée d’Ensemble à Gauche, du fait d’un véritable lock-out de la part de solidaritéS (attitude très « unitaire » n’est-il pas vrai ?), ce qui n’a pas empêché les mêmes dirigeants de solidaritéS de faire et de dire tout ce qui leur chante au nom d’Ensemble à Gauche sans consulter personne, comme si la coalition leur appartenait à eux et à eux seuls. Ils ont prétexté de règles complètement inexistantes et tout droit sorties de leur chapeau pour justifier leur lock-out et tenter de nous faire interdire aux quatre camarades susmentionnés de se présenter à de nouvelles élections, ce alors qu’ils n’ont cure des règles réellement existantes, spécifiées dans les statuts d’Ensemble à Gauche, qu’eux-mêmes ont signés.

Depuis, la procédure de conciliation au Tribunal des Prud’hommes entre Maria Pérez et solidaritéS, son ancien employeur, a abouti, et s’est soldée par une indemnité de 8'000,- pour tort moral et un communiqué de presse commun dans lequel solidaritéS reconnaît notamment « avoir failli dans son devoir de protection de la personnalité de Madame Maria Lou Perez et reconnaît avoir contribué, en ne prenant pas toutes les mesures adéquates en temps opportun, à la violation de la personnalité de son ancienne employée ». Le communiqué mentionne également « des rapports asymétriques entre femmes et hommes au sein de solidaritéS ».

Les dirigeants de solidaritéS n’en semblent avoir toutefois tiré aucune leçon, et continuent à répondre à nos courriers comme s’ils ne les comprenaient pas, avec une mauvaise foi consternante, même par rapport à ce à quoi nous nous sommes habitués venant de leur part. ils ont également déposé, sans nous consulter des listes d’Ensemble à Gauche, ce qui constitue une usurpation grossière, que nous aurions pleinement le droit, et pleinement raison, de contester en justice (ce que nous souhaiterions pas faire, eu égard aux conséquences politiques d’un recours à la justice bourgeoise en pareil cas). Alors, un sous-apparentement reste encore à ce jour possible, mais la seule chose qui y fait obstacle, c’est l’arrogance et la mauvaise foi sans bornes dont font preuve les dirigeants de solidaritéS. Car si nous sommes fermement pour l’unité de la gauche radicale, une telle unité ne peut exister que dans le respect mutuel de la souveraineté et de l’égalité en droits entre partis, que dans les limites du respect d’un certain nombre de règles communes. Elle ne peut en aucun cas consister en une soumission sans conditions devant solidaritéS, et est absolument incompatible avec les lubies hégémonistes de ses chefs.

Une campagne nationale


Conformément à la volonté du Parti Suisse du Travail d’apparaître dans cette campagne électorale comme un parti politique national, le seul parti de notre pays qui soit réellement porteur d’une perspective d’un changement radical conforme aux aspirations des classes populaires – volonté que nous partageons totalement – nous ferons campagne sur la base du programme national du PST, adopté par une Conférence nationale convoquée dans ce but, et du visuel national du PST. Vous trouverez dans les pages qui suivent des extraits significatifs de notre programme, ainsi que tous nos candidats. Parce que la Suisse, comme le monde, a plus que jamais besoin d’un changement radical, et que le Parti Suisse du Travail est plus que jamais indispensable pour porter cette perspective.

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