Depuis toujours, la Suisse est dirigée par une majorité écrasante de droite réactionnaire dont la raison d’être est de servir les intérêts d’une toute petite minorité de privilégiés, au détriment de la majorité de la population.
Le sens de sa politique
s’incarne dans des cadeaux fiscaux indécents au profit des plus riches et des
grandes entreprises. La 3ème réforme de l’imposition des
entreprises, en préparation actuellement, ferait à elle seule perdre 5
milliards de revenus aux collectivités publiques !
Le corollaire direct de
cette politique est un démantèlement scandaleux des prestations sociales et des
services publics, pourtant indispensables pour les classes populaires. Le
« Paquet Berset », actuellement en discussion au parlement fédéral,
constitue un vol organisé de nos retraites. Les effets de cette politique ne
manquent pas de se faire sentir : les 2% des plus riches possèdent autant
que le reste de la population, dont près de 8% vit en dessous du seuil de
pauvreté !
Parallèlement, la
Confédération négocie en secret de traités internationaux de libre-échange
(TiSA et TAFTA) qui graveront dans le marbre la tyrannie des multinationales et
interdiront toute politique alternative. Et il est prévu de renforcer les
pouvoirs des services de renseignement, afin de mieux réprimer toute
contestation…
Face à cette politique de la
droite assumée au service exclusif des plus riches, la gauche officielle, le
Parti socialiste et les Verts, prétend bien s’opposer, et proposer une
politique différente, en faveur du bien commun. Mais la vérité est que leur
opposition est pour le moins insuffisante et en demi-teinte. Du reste, comment
un parti qui participe au gouvernement en minorité avec les représentants de la
bourgeoisie, et un autre, qui, s’il ne le fait pas, ce n’est pas faute de le
vouloir, pourraient-ils constituer une véritable opposition ? Refusant de
mener une politique de lutte de classe au profit de la recherche du compromis
avec la droite, en pratique, les partis de la gauche gouvernementale en
viennent à aligner les compromissions, à faire le choix d’une politique
inconséquente et souvent en contradiction avec les intérêts des classes
populaires. Quant à leurs deux conseillers fédéraux, ils auraient tout aussi
bien pu être encartés au PLR ou au PDC vu le travail qu’ils font. Ce n’est pas
d’un centre mou rose-vert que les travailleurs de ce pays ont besoin, mais d’un
parti au service exclusif de leurs intérêts légitimes, qui mène une lutte sans
concessions à leurs côtés contre leurs oppresseurs. Un tel parti existe et
c’est le Parti du Travail.
Depuis sa fondation en 1944,
la vocation du Parti du Travail a toujours été de mener la lutte contre cette
politique au service des plus riches, une lutte au service des travailleurs et
des classes populaires de ce pays, pour le progrès et la justice sociale, pour
une répartition des richesses plus juste, pour une démocratie véritable, pour
une nouvelle société socialiste qui seule pourra enfin garantir que les
intérêts et aspirations légitimes d’une large majorité de la population seront
réalisés. C’est pour cette raison-là, et pour elle seule que nous présentons
des candidats aux élections fédérales. Non pas pour mener une politique de
compromis douteux avec l’adversaire de classe, mais pour porter sous la coupole
aussi la voix des travailleurs et des classes populaires. Parce qu’à part nous
personne ne le fera.
Le 18 octobre 2015, le Parti du Travail présente 9
candidates et candidats au Conseil national, et une candidate au Conseil des
Etats, sur des listes Ensemble à Gauche. Toutes ces listes sont
sous-apparentées, aucune voix ne sera perdue. Il existe des chances réelles
cette fois-ci d’obtenir au moins un siège dans le canton de Genève, mais aussi
dans les cantons de Vaud, Neuchâtel et Zürich. Votez
Ensemble à Gauche pour faire enfin entendre une autre voix sous la coupole, une
voix au service des classes populaires, et non d’une toute petite minorité de
privilégiés !
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