Yvette Bhira
Anne Vadi
La commune de Versoix est
dominée depuis toujours par une majorité de droite écrasante. Le discours
officiel est que tout va pour le mieux ou presque. Les partis gouvernementaux restent
indéfiniment au pouvoir en répétant à chaque élection des promesses plus ou
moins sincères, et la plupart du temps jamais tenues. Et pourtant…il existe à
Versoix de nombreux problèmes, qui ne sont que trop souvent occultés, et rien
n’est fait pour les résoudre. Il y existe une précarité importante, sur
laquelle on ferme trop souvent les yeux. Des bureaux vides s’accumulent, des villas
et de la PPE de luxe foisonnent, alors que les versoisiens modestes n’arrivent
pas à trouver de logement à leur portée. Les propriétaires profitent de la
situation pour augmenter encore et encore les loyers au-delà de toute limite –
ce alors que le taux hypothécaire a baissé ! – et se permettent de ne pas
faire les travaux requis à temps, ce qui oblige aujourd’hui, au XXIème
siècle, des gens à vivre dans des appartements insalubres. Les natifs de la
commune ont toutes les peines du monde à trouver du travail, confrontés qu’ils
sont à un chômage structurel beaucoup plus important qu’on ne veut bien
l’admettre, une manque de place de travail correspondant à leur qualification,
et à une dumping salarial qui n’est pratiquement pas combattu.
Face à tous ces problèmes
susmentionnés, la droite largement majoritaire ne fait strictement rien…pour la
bonne et simple raison qu’elle est au service exclusif des plus riches, des
promoteurs et des propriétaires immobiliers, des grandes entreprises, qui s’enrichissent
encore plus de cette situation, et non des classes populaires dont elle n’a que
faire. C’est pourquoi, la section versoisienne du Parti du Travail a décidé de
présenter
une liste au Conseil
municipal sous ses propres couleurs, avec deux candidates de valeur, Yvette
Bhira, retraitée et présidente de l’association des habitants de la Pelotière,
et Anne Vadi, mère au foyer et artiste, très impliquées dans la vie associative
de leur commune et dans le combat pour la justice sociale. Deux candidates
résolument tournées vers l’avenir. Ainsi que le dit Yvette
Bhira : « Pour Versoix, il ne faut pas voir le passé mais
l’avenir, avec tous les gens, de toutes les classes sociales, parce qu’on ne
prenait en compte que les riches avant, et toutes les nationalités, et avancer
vers un avenir meilleur pour nos enfants » ; et Anne
Vadi : « Je ne vis pas dans le passé mais dans le présent. On
dit souvent que le passé est un état dépressif et que le futur est inquiétant.
Il faut arrêter avec les dictons du passé, le passé est le passé, il faut
construire au présent, au jour le jour, et voir ce qu’on peut concrètement
faire pour améliorer la vie des Versoisiens ».
Mais surtout deux
candidates déterminées à mener une lutte
de tous les instants pour les objectifs qui sont ceux du Parti du Travail, pour
la défense des intérêts et aspirations légitimes des classes populaires, pour
une société plus juste et plus égalitaire : pour un travail pour tous,
contre toute discrimination à l’embauche touchant les gens endettés, pour la
création de places de travail socialement utiles et la diversification du tissu
économique, pour une lutte efficace contre le dumping salarial ; pour un
logement pour tous, quelle que soit sa situation financière, pour que la
commune construise de façon importante des logements sociaux et des logements à
loyer bas, plutôt que de laisser les promoteurs faire des bureaux ou de la PPE,
pour une baisse généralisée des loyers, actuellement tout à fait abusifs, et
pour forcer les propriétaires à faire des rénovations à temps ; pour une
vraie justice sociale, pour étendre à Versoix le système des prestations
complémentaires AVS/AI sur le modèle de ce qui existe en Ville de Genève, pour
des facilités juridiques pour les associations caritatives.
Le Parti du
Travail est en ce sens différent de tous les autres partis. Nous ne faisons pas
de fausses promesses que nous serons libres de tenir ou pas après les
élections, nous ne disons pas aux gens qu’il suffit de voter pour nous et de
nous faire confiance pour que l’avenir soit radieux, mais les appelons au
contraire à s’engager dans la lutte à nos côtés pour construire une société
plus juste.
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