Un cinquième du XXIème
siècle est déjà écoulé, et une nouvelle année commence. Quels enjeux nous
promet-elle ? A l’échelle de la planète, deux mots viennent à
l’esprit : insurrection et urgence. Insurrection d’abord. L’année écoulée,
celle qui commence, sont marquées par des soulèvements populaires considérables
tant par leur ampleur que par leur radicalité, et ce partout de par le
monde : du mouvement des gilets jaunes et des grèves actuellement en cours
en France contre la réforme des retraites imposée par le président des riches,
à la plus grande grève de tous les temps qui secoue l’Inde (250 millions de personnes),
en passant par les mobilisations populaires de grande ampleur, qui tiennent bon
malgré la répression, au Chili, en Irak, en Equateur, à Haïti…la liste est très
loin d’être exhaustive. Mais, si les luttes sont légion, les victoires se font
rares. Or, elles n’ont jamais été aussi urgentes. Le capitalisme, au nom de
l’impératif de l’accumulation du capital et de la soif de profit de la petite
oligarchie qui règne sur ce monde, nous conduit à toute vitesse vers une extinction
programmée. Pourtant, les derniers chiffres du GIEC sont formels : nous
devons impérativement réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de
serre d’ici 2030, en commençant immédiatement, chaque année de perdu augmentant
désormais considérablement le mal. Or, malgré l’urgence, les émissions de gaz à
effet de serre continuent régulièrement d’augmenter. Au rythme actuel, c’est
une hausse de 7° C qui nous attend pour la fin du siècle : un changement
catastrophique qui signifierait probablement l’extinction de l’humanité. Or, que
font les décideurs bourgeois ? Trump nie purement et simplement le
problème. D’autres disent agir, parfois prennent quelques demi-mesures. Mais
c’est un changement de système qui est requis. La voie de la révolution plutôt
que de la réforme lente de l’ordre existant n’est plus aujourd’hui un enjeu de
discussion doctrinale, mais une urgence vitale.
A une échéance plus brève,
et à une échelle plus locale, les citoyen-ne-s de notre canton seront appelés à
réélire le Conseil municipal de leur commune, ainsi que de voter pour le
premier tour de l’élection au Conseil administratif, le 15 mars prochain. Selon
quel critère choisir leurs représentant-e-s ? Le Comité central de la
Garde nationale donnait le conseil suivant pour les élections à la Commune de
Paris, sur une affiche placardée le 25 mars 1871 (N.B. malgré les avancées
révolutionnaires que la Commune apporta, le suffrage féminin n’en faisait pas
partie) :
« Citoyens,
Ne perdez pas de vue que les
hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous ; vivant de votre propre vie,
souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus,
les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent
toujours par se considérer comme indispensables.
Défiez-vous également des
parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un
discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. Evitez également ceux que
la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune
n’est disposé à regarder le travailleur comme un frère. »
Les candidates et candidats
présentés par le Parti du Travail correspondent à ces critères. Des gens issus
du peuple, qui lui appartiennent corps et âmes, qui se battent, sans
concessions, pour ses intérêts et aspirations, qui sont aussi les leurs. Car
ils ont fait le choix de rejoindre un parti qui n’a jamais accepté le
capitalisme comme la fin de l’histoire, qui n’a jamais renoncé à la perspective
de la révolution et d’une nouvelle société socialiste, ils méritent votre
soutien. Quant au Parti du Travail, il n’a jamais été aussi indispensable.
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