Vous n’êtes pas sans savoir, puisque les médias bourgeois en ont fait une couverture massive et orientée, que le 11 juillet, des manifestations de protestation ont eu lieu dans certaines villes à Cuba, motivées par un mécontentement face aux pénuries de produits de base, aux restrictions d’électricité et au manque de vaccins et de médicaments. Certes, ces problèmes existent, mais il faut comprendre qu’elles en sont les causes. Des éléments contre-révolutionnaires ont essayé de prendre la tête de ces protestations pour leur donner un sens insurrectionnel. La mafia contre-révolutionnaire de Miami a tenté de faire tout un tapage pour ouvrir un « corridor humanitaire » ; prétexte hypocrite pour une invasion impérialiste en vue d’un changement de régime. Joe Biden s’est totalement engagé dans cette entreprise criminelle, durcissant encore les sanctions contre Cuba. Lorsque Miguel Diaz Canel, président de la Ré-publique de Cuba, a appelé les révolutionnaires à descendre à leur tour dans la rue pour dé-fendre la Révolution – car une Révolution doit après tout pouvoir se défendre –, les propagandistes de l’Empire ont mensongèrement parlé de « répression », occultant l’appel au dialogue et à l’unité de la part du président cubain.
Or cette campagne médiatique est tendancieuse et malhonnête, tant par l’occultation des causes réelles des difficultés économiques que connaît Cuba, que par la présentation mensongère qu’elle fait des événements ayant eu lieu le 11 juillet. Il s’agit tout simplement d’une campagne de fake news éhontée, d’une guerre informationnelle contre Cuba de la part de l’Empire.
Un devoir de solidarité internationaliste
Le Parti du Travail ne pouvait pas rester sans rien faire. Aussi avons-nous tenu à organiser un débat public pour démentir cette campagne de fake news, de rétablir la vérité sur ce qui se passe vraiment à Cuba. Ce débat, qui eut lieu le 27 août 2021 (voir ci-contre les intervenants), attira un public nombreux, et donna lieu à un échange constructif et enrichissant.
De gauche à droite: Dr Raffaele Malinverni, membre du comité de MediCuba; l’interprète de l’ambassadeur; Juan Antonio Quintanilla Roman, ambassadeur de la République de Cuba auprès de l’ONU à Genève; Alexander Eniline, président du Parti du Travail; Olga Montoya, représentante du Bloc Solidarité Amérique Unie; Tobia Schnebli, membre du Comité directeur du Parti du Travail
C’était important pour nous d’organiser cet événement, en solidarité avec le peuple cubain et la Révolution cubaine. Car l’internationalisme fait partie des principes fondamentaux de notre Parti. La lutte des peuples par-tout sur la planète pour leur émancipation et pour le socialisme fait un ; nous ne séparons pas notre lutte en Suisse de celles menées partout au monde. Comme l’écrivait Karl Marx dans l’Adresse inaugurale de la Ière Internationale : « L’expérience du passé nous a appris comment l’oubli de ces liens fraternels, qui doivent exister entre les travailleurs des différents pays et les inciter à se soutenir les uns les autres dans toutes leurs luttes pour l’affranchissement, sera puni par la défaite commune de leurs entreprises divisées ».
Lorsqu’en 1959 le peuple cubain renversa la dictature de Batista, lorsqu’il se libéra de la tutelle de l’Empire, lorsqu’il s’engagea sur la voie de la construction du socialisme littéralement à la porte des USA, il réalisa une percée révolutionnaire digne d’admiration, exemple pour tous les peuples luttant pour leur émancipation. Exploit d’autant plus remarquable que Cuba parvint à préserver les acquis du socialisme dans les conditions les plus hostiles. Malgré les difficultés, le socialisme permit à Cuba des réalisations impressionnantes : la justice sociale, des services publics accessibles et universels, une santé et une éducation gratuites et de qualité pour toutes et tous. Cuba est à ce jour le seul pays à remplir les critères onusiens de développement durable, grâce à son agriculture biologique, son développement social, un usage somme toutes remarquable des ressources disponibles limitées. L’espérance de vie est plus élevée à Cuba qu’aux USA, et la mortalité infantile plus basse. La solidarité internationale y est également une réalité vivante, et l’engagement de Cuba à ce ni-veau est admirable. Cuba prouve chaque jour que le socialisme est une société nouvelle, différente et meilleure que le capitalisme, pour laquelle il vaut la peine de se battre. Devoir lors des années fastes, la solidarité internationale l’est d’autant plus aujourd’hui que la Révolution cubaine connaît des heures difficiles.
Causes réelles des difficultés économiques à Cuba
Ce que cette propagande tait honteusement, c’est que les réalisations du socialisme à Cuba sont d’autant plus remarquables que l’île vit depuis la Révolution dans les conditions d’une guerre non-déclarée de la part des USA : une guerre économique, informationnelle, sans parler des attentats terroristes cautionnés par les USA et des tentatives d’assassinat de dirigeants cubains. Depuis la Révolution, Cu-ba vit sous le joug d’un blocus ruineux et illégal – d’autant plus qu’il est extraterritorial, ce qui est grossièrement contraire au droit international – imposé par les USA, dans le seul but cynique d’étouffer tout potentiel économique, de rendre la vie du peuple cubain aussi difficile que possible afin de provoquer le mécontentement, pour susciter une explosion sociale menant à un changement de régime, en clair, la restauration du capitalisme. Un blocus devenu d’autant plus étouffant depuis la fin du socialisme en URSS, depuis que Donald Trump l’a encore durci, et depuis que le Venezuela subit également la guerre économique que les USA mènent contre lui et a moins de possibilités de soutenir matériellement Cuba.
Le blocus rend pour Cuba toutes transactions difficiles, il complique beaucoup les exportations, et rend les importations plus compliquées et nettement plus chères. Une traque inouïe et scandaleuse de la part des USA de toutes les transactions impliquant Cuba limite drastiquement les transferts de devises vers l’île. D’où d’inévitables pénuries, des difficultés objectives considérables face auxquelles le gouvernement cubain fait ce qu’il peut. Qu’un mécontentement existe dans la population, c’est compréhensible, mais les options du gouvernement sont limitées. L’économie de Cuba se serait sans doute purement et simple-ment effondrée, et la catastrophe sociale serait effroyable, s’il ne s’agissait pas d’un pays socialiste.
Si l’approvisionnement alimentaire est insatisfaisant à Cuba, c’est notamment parce que le blocus rend très difficile l’achat de machines agricoles qui seraient nécessaires pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Si des médicaments peuvent manquer, c’est que Cuba n’est presque pas en mesure d’en importer, et doit en produire près de 80%. Sauf que toutes les matières premières nécessaires ne sont pas simples à se procurer à Cuba. Et la pandémie du Co-vid-19 est venue se conjuguer aux effets du blocus, en réduisant presque à néant le tourisme, et en faisant chuter d’autant les rentrées en devises sans lesquelles les importations sont impossibles. Quand Joe Biden prétend être du côté du peuple de Cuba, c’est d’une hypocrisie révoltante. Tout ce qu’il aurait à faire, c’est de lever le blocus, et il fait tout le contraire.
Le système de santé cubain ne fonctionnerait pas comme il le fait sans la solidarité internationale. Le Dr Malinverni a décrit le travail remarquable accompli par Medi-Cuba, pour soutenir le système de santé cubain, par l’apport de matières premières, de matériel médical, de soutien logistique…Si vous lisez ces lignes, nous ne pouvons que vous encourager à apporter à votre tour un soutien matériel à l’action de MediCuba si vous le pouvez.
Le blocus ne serait pas aussi dévastateur si les autres pays capitalistes ne s’y soumettaient pas, malgré son caractère illégal, voire ne collaboraient pas volontairement à cette entreprise criminelle. En Suisse aussi, malgré la neutralité officielle, la plupart des entreprises s’y plient. Il est presque impossible d’effectuer des transactions avec Cuba, voire simplement des virements en Suisse même si le motif du virement fait référence à Cuba. Notre Parti combat cet aligne-ment de fait sur le blocus, et la politique inacceptable du Conseil fédéral qui laisse faire, ce par tous les moyens dont nous disposons. Nous dénonçons particulièrement l’attitude d’Ignazio Cassis, qui agit plus en larbin des USA qu’en conseiller fédéral suisse.
Ce qui s’est vraiment passé le 11 juillet
Quant aux événements même du 11 juillet, la propagande média-tique anti-cubaine est purement et simplement mensongère.
Quelques milliers de manifestants tout au plus, dans un pays comptant 11 millions d’habitants, cela ne constitue en rien un « soulèvement massif ». Les complotistes qui manifestent en Suisse contre les mesures sanitaires du Conseil fédéral en font autant…
En comparaison, à combien plus forte raison il aurait fallu, au plus fort du mouvement des gilets jaunes, mener une « intervention humanitaire » pour libérer la France de la « dictature macroniste ». Pour ce qui est de la « répression », on a pu la voir à l’œuvre en France : tirs de LBD dans la tête, tirs de grenade dans la foule, police anti-émeute militarisée. On n’a rien vu de tel à Cuba. Et les quelques dizaines de procédures judiciaires, toutes conformes à la loi et pour des délits qui auraient également été poursuivis en Suisse, elle est sans commune mesure avec l’abus massif de garde à vue et les procédures accélérées et lourdes à large échelle en France. Pour faire croire que lesdites manifestations ont été plus massives qu’en réalité, la propagande impérialiste n’a pas hésité à diffuser de pures fake news ; comme par exemple de faire passer une photo d’une manifestation en Égypte, en basse résolution, qui eut lieu lors du Prin-temps arabe, pour une image prise le 11 juillet à la Havane. En agrandissant un peu on reconnaît sans peine des drapeaux égyptiens…
Quant à la pandémie, rappelons que Cuba, malgré les difficultés d’approvisionnement dues au blocus, compte nettement moins de décès du Covid que la Suisse, pour une population un peu plus élevée (or, si la gestion de la pandémie aurait pu avoir été meilleure en Suisse, on ne dit pourtant pas qu’elle fût un désastre). La politique face au coronavirus à Cuba est même exemplaire. Cuba a d’ailleurs réussi à produire deux vaccins, et trois autres candidats-vaccins en phase de test. C’est une preuve incontestable de l’excellence de la recherche médicale cubaine. Peu de pays peuvent se vanter d’en avoir fait autant.
Et la propagande impérialiste masque le fait que ces soulèvements n’ont pas été spontanés. Elle tait le « travail » réalisé par la CIA et la mouvance contre-révolutionnaire de Miami sur les réseaux sociaux pour inciter des citoyens cubains à se soulever, fake news et propagande mal-veillante à l’appui ; une véritable guerre informationnelle contre la Révolution cubaine. Trop occupée à inventer une prétendue « répression », elle fait semblant de ne pas voir les actes de violence commis par des éléments contre-révolutionnaires à Cuba, qui sont allés jusqu’à caillasser une clinique pédiatrique… Des procédés qu’on estime scandaleux lorsqu’ils sont utilisés par les supporters de Trump aux USA, deviennent tout à coup « normaux » lorsqu’ils sont utilisés contre Cuba.
Les « révolutionnaires » qui ne soutiennent pas la Révolution n’en sont pas
Malheureusement, certains qui se disent de gauche ne font pas preuve de la solidarité qu’il faudrait avec Cuba en ces heures difficiles, et déchoient jusqu’à reprendre tout ou partie de la propagande impérialiste contre la Révolution cubaine, voir remettre en cause le caractère socialiste de Cuba. Que dire de celles et ceux qui se prétendent marxistes et révolutionnaires – généralement issus de la mouvance trotskiste (tous les trotskistes n’ont pas commis cette faute, précisons-le) – qui se comportent ainsi ? Leur attitude est lamentable. Il s’agit typiquement de l’attitude faussement révolutionnaire : toujours pour la révolution en théorie, toujours contre en pratique. Une barricade n’a que deux côtés. Celles et ceux qui refusent de soutenir la Révolution cubaine et le PCC, aussi « révolutionnaires » qu’ils puissent se prétendre en paroles, sont objectivement dans le camp de l’impérialisme, des partisans de la restauration du capitalisme, de la CIA.
Certes, Cuba connaît des difficultés et des contradictions réelles, et il est trop facile de critiquer d’un point de vue de « gauche » les imperfections du socialisme cubain, pour se donner un verni « ultra-révolutionnaire ». Il est tout aussi facile de critiquer le gouvernement cubain pour les pénuries, une critique purement démagogique, sans qu’il ne soit jamais clair ce que ces gens proposent que le gouvernement cubain devrait faire, et sans qu’ils ne le sachent sans doute eux-mêmes. Toute leur critique se réduit au fond à dire que le socialisme cubain n’est pas ce qu’il devrait être, si tant est que c’est du socialisme…pour la bonne et simple raison qu’il ne correspond pas à leur définition purement abstraite et préconçue de ce que le socialisme devrait être, élaborée sans étudier la réalité cubaine et ses possibilités, qui ne les intéresse pas. Il s’agit d’une approche idéaliste, qui n’a rien de marxiste, quel que soit le nombre de citations des classiques du marxisme qu’ils puis-sent aligner. La réalité apparaît toujours décevante quand on la mesure à l’idéal ; mais la perfection n’existe pas en ce bas monde. Le marxisme exige de partir des contradictions du capitalisme pour tracer la voie vers le socialisme, des contradictions réelles du socialisme pour l’améliorer, et n’a que faire de pareilles élucubrations.
L’actualisation du modèle économique cubain
Quant à l’ouverture au marché – puisque c’est un point souvent soulevé par les critiques « de gauche » du cours actuel de la Révolution cubaine –, il s’agit d’une question complexe. La transition du capitalisme au communisme, en quoi consiste précisément le socialisme – car le socialisme est à la fois un mode de production autonome et une phase de transition –, représente une longue période historique, pendant laquelle des éléments hérités du passés et ceux annonçant l’avenir, des éléments issus du capitalisme et d’autres qui préfigurent le communisme, coexistent en se combattant. Ce serait une simplification coupée de la réalité que d’imaginer cette transition comme simple et linéaire, et dogmatisme sectaire que de prendre toute discontinuité pour un pour un renoncement à l’objectif final, tout pas en arrière temporaire pour une trahi-son. Il peut être prématuré de vouloir abolir d’emblée tout élément de marché, tout élément non socialiste. Un pays économiquement peu développé ne peut instaurer d’emblée un socialisme développé. Le faire pourrait même être contre-productif. Et un petit pays manquant de ressources naturelles, ne peut vivre en autarcie. Difficile de faire autrement que de s’ouvrir partiellement au marché sur une planète où il n’y a plus de système d’États socialistes. Cuba a donc fait ce choix, entériné dans un changement de la Constitution, à la suite d’un débat démocratique large. Certes, une ouverture au marché, le rétablissement de la propriété privée dans certains domaines, implique de faire revivre des éléments non-socialistes, qui pourraient devenir, dans certaines conditions, une base pour la restauration du capitalisme. L’essentiel est d’en être conscient, ce qui est le cas du PCC. La Constitution cubaine modifiée réaffirme le caractère intangible du socialisme à Cuba. On parle d’ailleurs à Cu-ba de « socialisme avec marché » et non de « socialisme de marché ».
Il est utile d’étudier attentivement le rapport de Raoul Castro au VIIIème Congrès du PCC pour bien comprendre les enjeux des ré-formes économiques à Cuba. Dans le but d’accroître la productivité, la production nationale, de rendre l’économie plus efficace, un certain nombre de mesures ont été implémentée : ouverture de certains secteurs à l’initiative privée (le commerce extérieur est explicitement exclu de cette ouverture), autonomisation des entreprises étatiques (mais sans démanteler la planification centrale), ouverture aux investissements étrangers…Mais il y a des lignes rouges à ne pas dépasser. Comme le dit Raoul Castro : « Il y a des limites que nous ne pouvons pas dépasser car les conséquences seraient irréversibles et conduiraient à des erreurs stratégiques et à la destruction même du socialisme et donc de la souveraineté et de l’indépendance nationale ». La propriété du peuple entier sur les principaux moyens de production fait partie de ces lignes rouges intangibles.
Il est vrai aussi que l’actualisation du modèle économique à Cuba nécessite des mesures pas toujours faciles, ce d’autant plus que ces réformes doivent se faire dans les conditions hostiles du blocus, et qui peuvent occasionner du mécontentement. Ces réformes n’ont rien d’agréable en soi. Comme le dit encore Raoul Castro : « Il faut changer l’idée néfaste, née sous la protection du paternalisme et de l’égalitarisme, selon laquelle Cuba est le seul pays où l’on peut vivre sans travailler. Le niveau de vie et de consommation des Cubains devra être déterminé par les revenus légaux qu’ils perçoivent et non par des subventions excessives et des gratuités indues. »
Cette réflexion peut sembler passablement antipathique, voire franchement de droite. Mais il faut la replacer dans la réalité cubaine. Ce dont parle ici Raoul Castro, c’est de la nécessité d’une application stricte du principe formulé par Marx de la répartition sous le socialisme : « de chacun selon ses capacités, à chacun selon son travail ». Cuba n’a pas les moyens de passer aujourd’hui à la formule communiste « de chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins ».
On peut établir un parallèle avec ce qu’écrivait en 1983 le secrétaire général du PCUS Youri Andropov : « Aujourd’hui, on sait déjà de la pratique, de l’expérience de nombreux pays socialistes, non seulement le poids socio-économique, mais encore l’immense poids politique de ces raisonnements du fondateur du communisme scientifique. C’est que les rapports de répartition touchent directement et immédiatement les intérêts de tous et de chacun. En fait, le caractère de la répartition est un des indices les plus importants du degré d’égalité sociale possible sous le socialisme. Toutes les tentatives de sauter impérativement de ce degré possible, de prendre les devants et d’aller vers des formes communistes de répartition, sans un recensement précis de la contribution labo-rieuse de chacun à la création des biens matériels et spirituels, peuvent engendrer et engendrent des phénomènes indésirables ».
Des erreurs peuvent à l’occasion être commises lors de la mise en place des réformes, comme Raoul Castro le dit lui-même, des erreurs qui doivent alors être corrigées. Et il ne s’agit en aucun cas de faire subir au peuple une cure d’austérité brutale : « Il n’est pas inutile de répéter que les décisions en matière d’économie ne peuvent en aucun cas provoquer une rupture avec les idéaux de justice et d’égalité de la Révolution et encore moins affaiblir l’unité du peuple autour de son Parti, qui défendra toujours le principe qu’à Cuba, l’application de thérapies de choc contre les couches les plus humbles de la population ne sera jamais autorisée et que, par conséquent, personne ne sera laissé à l’abandon ».
Le but de ces mesures est d’accroître la productivité, l’efficacité de l’économie cubaine, pour réduire les pénuries et répondre mieux aux besoins tous. Les mesures à prendre pour accroître la productivité sous le socialisme ne sont pas toujours simples, mais elles doivent être prises, car elles le sont pour le bien commun, et n’ont rien à voir avec les « réformes » qui sont imposées aux peuples sous le capitalisme, dont le but est de faire ruisseler encore plus les richesses dans les poches d’une minorité.
Cuba reste et restera un phare du socialisme pour le monde entier, qui a plus que jamais besoin du soutien, d’une solidarité sans failles de tous les anti-impérialistes et de tous les révolutionnaires authentiques, partout sur la planète.
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