Le 8 juin 1943 se réunit l’Assemblée constitutive du Parti ouvrier (PO), qui allait devenir un an plus tard la section cantonale genevoise du PST-POP. A l’article 2 de ses statuts, le nouveau parti se fixait les buts suivants : « Le Parti ouvrier a pour but la défense des intérêts matériels, spirituels et moraux de l’ensemble des travailleurs citadins et campagnards dans l’ordre politique, économique et social. Il collabore avec tout groupement poursuivant les mêmes buts ». Charles Gorgerat était élu président du PO.
Dans la formulation de ces buts statutaires, on en reconnaît sans peine la tradition politique. Et pourtant, beaucoup de choses y manquent : l’idée d’un parti de la classe ouvrière est là, mais pas de but final, ni de base idéologique explicite. C’est que la situation historique était particulière. La fondation du PO genevois, peu après celle du POP vaudois, était un premier pas en vue de la renaissance légale d’un mouvement politique que l’État suisse avait tenté d’éradiquer. Il convient ici de remonter un peu dans le passé.
Avant le Parti du Travail
Dans l’entre-deux guerres, la Suisse était traversée de tensions sociales aigues, entre une crise économique dont les classes populaires souffraient durement, une bourgeoisie tentée par le fascisme, et une classe ouvrière combative, mais dont les organisations ne l’étaient pas toutes : d’un côté, le PSS et l’USS, dont les dirigeants s’engageaient dans la collaboration de classe avec la bourgeoisie ; et de l’autre un Parti communiste (PCS), combatif minoritaire, et deux louables exceptions à l’intérieur du PSS, les sections Vaud et Genève. Dans ce dernier canton, le PS, avec à sa tête Léon Nicole, était un parti de lutte de classe, marxiste, et plutôt pro-soviétique. Les relations entre ces deux partis étaient compliquées, le PS regardant le PC de haut, et ce dernier critiquant le PS de façon non-objective, appliquant de façon peu pertinente des directives de la IIIème Internationale prenant peu en compte la diversité des réalités locales. Il faut dire que la grève générale de 1918, malgré la capitulation inconditionnelle après trois jours du Comité d’Olten qui la dirigeait – et qui aurait guère pu faire autrement en pratique, le prix à payer pour l’opportunisme et le réformisme du PSS et de l’USS avant la guerre étant que ces organisations n’étaient simplement pas préparées pour une véritable épreuve de force ; le mouvement ouvrier suisse avait besoin d’une régénération, que seul le marxisme-léninisme pouvait apporter – suite à l’ultimatum du Conseil fédéral, la bourgeoisie suisse n’en avait pas moins éprouvé de la peur, et réagi par une attitude ultra-réactionnaire confinant à la pathologie. Il faut dire aussi que la scission qui a donné naissance au PCS s’est faite trop à gauche : si elle a été importante en Suisse alémanique, seule des organisations extrêmement réduites se sont détachées du PS en Romandie, à Genève et Vaud surtout, alors que nombre de camarades qui auraient pu devenir communistes ont préféré rester au PS. Ce processus de séparation entre deux lignes était néanmoins inéluctable, et allait s’achever à la fondation du Parti du Travail.
L’aggravation de la crise, la montée du fascisme, et le tournant pris par le VIIIème Congrès de la IIIème Internationale en faveur de la politique du front commun, allaient les rapprocher. Ce qui allait se faire jusqu’au bout dans la clandestinité. C’est que la bourgeoisie suisse était tentée par un rapprochement avec le fascisme pour assurer sa domination. En 1937, le PC est interdit à Genève (et en 1940 dans toute la Suisse). Ses membres passent au PS. En 1939, le PSS exclut ses sections genevoise et vaudoise, qui forment la Fédération socialiste suisse, interdite à son tour en 1941. Le PS genevois actuel provient d’une scission de droite du parti dirigé par Léon Nicole. Et, le 21 juin 1941, 27 députés étaient exclus du Grand Conseil ; 270 citoyens étaient déclarés inéligibles. Les anciens membres du PC et du PS allaient devoir lutter ensemble dans la clandestinité, distribuant sous le manteau brochures et journaux imprimées sur des presses clandestines (publications qui seules en ces sombres années disaient la vérité sur la guerre, et qui pour cette raison se vendaient toujours très bien), en butte à la répression (des camarades étaient condamnés à des peines de prison fermes pour le seul délit d’opinion), pendant que la Suisse officielle travaillait sans scrupules pour le IIIème Reich.
Mais la situation change à partir de la bataille de Stalingrad. La bourgeoisie suisse commence à comprendre qu’elle a fait un mauvais pari en misant sur l’Allemagne. Les procès politiques s’enlisent peu à peu, et la répression se fait plus discrète. Néanmoins, les interdictions anti-communistes étaient toujours en vigueur. En 1943, la Liste du Travail, ne comptant que des candidats non frappés d’inéligibilité, obtint la première place aux élections municipales en Ville de Genève. Après la création du POP vaudois, puis du PO genevois, d’autres partis cantonaux sont fondés les uns après les autres.
En août 1944, est autorisée la publication de la Voix ouvrière, ancêtre Voix Populaire, magazine romand de notre Parti, dans lequel est imprimée une version abrégée du présent article. Le PO doit avoir au début une double direction : une officielle, composée de camarades nouveaux, épargnés par les interdictions, et qui est obligée de se réunir sous la surveillance de la police politique ; et une autre, composée de cadres issus des anciens PS et PC.
S’il fut désigné président du nouveau PO parce qu’il n’était pas touché par les interdictions, il convient de dire que le camarade Gorgerat (1900-1990) était tout sauf un simple prête-nom. Ce facteur, qui fut mis « au provisoire » (c’est-à-dire privé de possibilité d’avancement), sans toutefois être licencié, suite aux nouvelles mesures de répression anticommunistes qui firent place aux interdictions pures et simples, sera élu dans le premier Comité directeur du PST-POP, puis siégea au Comité central ; il fut conseiller municipal en Ville de Genève de 1943 à 1959 (et président du Conseil municipal en 1945-1946) ; député au Grand conseil de 1945 à 1969. Après sa retraite, il milita activement à l’AVIVO, et en fut le président au niveau genevois et suisse.
Des débuts triomphants
En 1944, à la fondation du PST-POP, le PO devient sa section cantonale genevoise et prend le nom de Parti du Travail (PdT). Le PdT était composé de militants de l’ancien PC, de ceux issus du PS, plus nombreux, ainsi que nombre de membres qui s’engageaient dans un parti politique pour la première fois. Le choix d’un nom autre que « parti communiste » reflétait toutefois plus les origines du nouveau parti que sa nature. Il n’est pas exact en tout cas de dire que le PST-POP était à sa fondation un « parti de rassemblement populaire » et non un parti communiste, qu’il voulait être ce large parti de rassemblement populaire, et que c’est malgré sa volonté initiale qu’il a fini par devenir un parti communiste lorsque les circonstances lui devinrent hostiles.
Jean Vincent (1906-1989), figure centrale du PCS, puis du PST-POP et de sa section genevoise, dirigeant national du Parti, député, conseiller national, orateur de talent, intellectuel d’une immense culture, théoricien marxiste profond, explique les raisons du choix de ce nom dans son livre de souvenirs, Raisons de vivre :
« Donc cette union se fit, se scella. Il fallait baptiser le nouveau parti. S’il fut nommé Parti du Travail et non Parti communiste, ce ne fut ni par crainte (on vient de voir qu’elle était assez peu commune) ni par calcul, ni par une manière de ruse politique (qui eût été parfaitement inutile), mais parce que, réellement, il était composé de communiste et de socialistes et que, la plupart du temps, les seconds étaient beaucoup plus nombreux que les premiers ».
Le PdT n’aurait pas pu s’appeler « Parti communiste », car il n’était pas le continuateur direct du PCS d’avant-guerre, ni n’était à proprement parler un parti communiste au sens strict que ce terme avait pour désigner les sections de la IIIème Internationale (la volonté de ses fondateurs était de créer un parti moins rigide et plus large, plus ouvert). Mais en un sens à peine plus large, le PdT était indiscutablement un parti communiste, ce qu’il n’a jamais cessé d’être. La base idéologique marxiste du PST-POP ; sa solidarité avec les pays socialistes et le mouvement communiste international ; sa perspective de classe, sa vocation de bâtir le socialisme en Suisse ; tous ces éléments se sont très vite affirmés dans sa pratique comme dans ses publications. Et lorsque le PST-POP se dota d’un programme politique en 1959, celui-ci se fondait explicitement le marxisme-léninisme.
En 1945, les interdictions sont levées, et le PdT peut se présenter aux élections cantonales, sans aucune restriction quant à ses candidats. Il réalisera 36% des voix, un score qui fut en-deçà des attentes de Léon Nicole, qui avait surestimé la portée de l’espoir de changement dans l’immédiat après-guerre, et avait escompté une majorité absolue pour le seul PdT. Les dirigeants issus de l’ancien PCS avaient, eux, une vue plus réaliste du rapport de forces. Ce score fut le meilleur jamais réalisé par le PdT. A son apogée, le PdT compta un peu plus de 3'000 membres (contre 20'000 pour le PST-POP dans son entier).
Le grand Parti de la classe ouvrière de Genève
Malheureusement, ce climat d’optimisme d’après-guerre n’allait pas durer. Car les puissances impérialistes s’engagèrent très vite dans une politique de guerre froide contre l’URSS. Suivit un raidissement violemment anticommuniste de la bourgeoisie suisse. Dès le début des années 50, un climat de persécutions causa des dégâts considérables au PST-POP en Suisse alémanique. Dès la fin des années 40, les effectifs du PST-POP déclinent du fait de ce climat politique devenu plus hostile. Les faits les plus graves se passèrent en 1956, du fait de l’intervention de l’URSS en Hongrie pour empêcher une contre-révolution avec la restauration du capitalisme pour objectif, même si la direction du Parti et de l’État locale, avec Mathias Rakoczy à sa tête (qui devra émigrer en URSS après les faits) était entièrement fautive. Quand bien même le PST-POP n’y était pour rien, la bourgeoisie suisse déchaîna des persécutions anticommunistes délirantes suite à ces événements. Des véritables pogroms anticommunistes eurent lieu en Suisse, qui brisèrent ou presque l’organisation de notre Parti en Suisse alémanique, et les sections cantonales y furent obligées de se replier sur elles-mêmes (quand des cadres devaient fuir en Allemagne de l’Est pour assurer leur sécurité physique, ce dont l’histoire officielle n’aime guère parler). Des événements tragiques, voulus par la bourgeoisie suisse, dont le PST-POP subit encore les conséquences.
Ces méthodes furent impuissantes face au PdT, qui était devenu le grand parti de la classe ouvrière de Genève, dépassant le PS en termes d’effectifs (sans en arriver aux 3000 membres du tout début, notre Parti en compta longtemps plus d’un millier) et de scores électoraux pour des années. En 1956, certes, des milieux réactionnaires tentèrent certes, après une action en faveur de l’opposition hongroise et d’une prière collective, de saccager les locaux de la COOPI, l’imprimerie de notre Parti (qui existerait toujours aujourd’hui avec un peu de volonté politique dans les années 90). Mais des camarades surent la défendre, casques sur la tête et battes de baseball à la main, contre les réactionnaires déchaînés, face à une police bourgeoise volontairement passive, et qui n’a consenti à intervenir que lorsque nos camarades l’ont averti qu’il risquait d’y avoir des morts dans le camp d’en face…
Si le PdT a pu résister aux pires épreuves, c’est aussi parce que Genève était à cette époque une ville industrielle, passé dont son urbanisme présente de nombreux vestiges. Le PdT était fort de son implantation dans les usines. La section genevoise du PST-POP a longtemps compté des groupes d’entreprise, qui ont fait sa force et qui ont pu forcer la main à des syndicats qui autrement auraient choisi la voie de la collaboration de classe plutôt que de la lutte. L’appareil syndical social-démocrate fut également impuissant à éliminer les communistes des syndicats à Genève, du fait de la force de notre Parti. Le PdT comptait des sections locales dynamiques et réparties sur pratiquement tout le canton, avec une base dévouée et disciplinée, ce qui garantissait son ancrage sur le terrain. Ce qui permettait également de réaliser des ses scores électoraux longtemps élevés. Avec des élu-e-s combatifs et engagés pour le progrès social à la clé. Parmi les succès électoraux passés du PdT, il convient de citer l’accession de Roger Dafflon au Conseil administratif de la Ville Genève en 1970, et que ses collègues rechignèrent, au mépris des usages, à laisser devenir maire de Genève pendant des années. Un maire communiste à Genève, c’était en effet un événement.
Notre Parti s’était engagé dans de nombreuses luttes, contre la réaction, et pour le progrès social. Des luttes qui parfois furent directement victorieuses, et même lorsqu’elles ne le furent pas, forcèrent souvent les autorités à aller un peu dans le sens des propositions du PdT. L’AVS, les congés payés, et tant d’autres réalisations sociales n’existeraient pas sans l’action de notre Parti. Que le canton de Genève soit toujours aujourd’hui moins réactionnaire que d’autres est une trace de l’action passée du PdT.
Le PdT c’était aussi un intense travail social : les permanences de remplissage des déclarations d’impôt, qui est un service précieux rendu à la population pour un tarif modique, et qui permettait également de conseiller les personnes sur nombre de problèmes sociaux, et qui est un activité que le Parti peut être fier d’avoir réussi à maintenir jusqu’à présent ; ainsi qu’un service social, une aide administrative face à un appareil d’État qui n’aide pas les personnes à faire valoir leurs droits, bien au contraire. Parmi les grands succès au niveau social de notre Parti, il convient ici de citer la création de l’AVIVO, une association qui continue de jouer un rôle indispensable. Le PdT c’était aussi des grandes fêtes populaires, la célèbre Kermesse surtout, à une tout autre ampleur que ce qu’il peut se permettre maintenant. Ce, parmi de nombreuses autres activités.
Vers des temps plus difficiles
Manifestement, le PdT n’est plus aujourd’hui le grand parti de la classe ouvrière du canton de Genève qu’il fut autrefois. Ce déclin fut progressif, et, bien que les causes en étaient connues, le Parti ne put en empêcher les conséquences d’advenir. C’est d’abord un changement de la structure sociale du canton de Genève qui allait provoquer l’affaiblissement du PdT. Après la fermeture des usines dans les années 70 (délocalisées en Suisse alémanique) et la tertiarisation progressive de l’économie, ce ne fut plus pareil. Dans les bureaux, la dynamique était autre, et le PdT ne réussit pas à s’y implanter. De ce fait, le renouvellement de la base du Parti devint plus difficile, et ses effectifs devinrent vieillissants et s’étiolèrent lentement.
Les vicissitudes du mouvement communiste international, la contre-révolution en URSS et dans la plupart des pays anciennement socialistes, la grande régression néolibérale, furent autant de coups durs pour le PdT. Le PST-POP était mis en difficulté par ce vent mauvais. Le fait de maintenir un lien proche avec le PCUS jusqu’au bout, jusqu’à sa disparition, et de se laisser influencer par sa dérive du temps de la Perestroïka n’aida pas non plus. Le PST-POP renonça au marxisme-léninisme en 1982, puis au centralisme démocratique en 1990, et adopta en 1991 un programme politique (théoriquement toujours en vigueur, même si plus personne ne s’y réfère plus), qui était plus une réaction de traumatisme face à la contre-révolution qui balayait le système des États socialistes qu’un programme politique révolutionnaire. Notre Parti entamait de ce fait le tournant des années 90 dans de mauvaises conditions, doutant de lui-même et de son projet politique. Les propositions de dissolution de notre Parti dans un vague machin unifié de la gauche radicale furent ainsi régulièrement prônées par certains de ses membres, jusqu’à la fin des années 2000, même si, heureusement, elles furent toujours refusées, et ne seraient plus envisageables aujourd’hui.
En 1989, le PdT frôla le quorum de 7% par le haut, mais c’était de justesse. Continuer à se présenter seul aux élections devenait risqué. C’est pourquoi, en 1993, le PdT conclut une coalition électorale, avec solidaritéS et des indépendants, sous le nom d’Alliance de Gauche. Un choix qui s’avéra payant d’abord : la liste commune remporta 21% des suffrages aux élections cantonales. Mais, à terme, cette politique des alliances conduisit à un certain effacement du Parti au profit de l’entité qu’est devenue la coalition, et à sa focalisation sur le parlementarisme, ce qui amplifia ses difficultés et son affaiblissement progressif. Et cette coalition, ou plutôt les coalitions successives, devint vite un piège mortel, du fait des méthodes détestables de certains individus, dont nous ne parlerons pas ici, car ils ne valent pas la peine d’être cités dans cet article. Toujours est-il que le PdT aborda le tournant du troisième millénaire dans un état de grave affaiblissement, vivant même une crise aiguë en 2009, par la faute d’éléments nuisibles qui avaient pu s’y infiltrer, et qui faillit presque lui être fatale.
Un Parti qui représente l’avenir malgré tout
Néanmoins, le PdT est toujours debout après cette période difficile, et a entamé un patient travail de reconstruction après cette crise. Ce en restant fidèle à ses racines, à ce qu’il a toujours été, en s’inspirant, dans des conditions nouvelles, de ce qu’il avait été naguère. Ce travail de reconstruction de l’organisation du Parti, de clarification idéologique, ne fut pas toujours facile, mais il finit par payer. Aujourd’hui le PdT est renforcé, ses rangs ont été rajeunis, la fondation des Jeunes POP Genève lui a donné un nouveau souffle, et il peut envisager l’avenir avec optimisme et détermination (cf. le communiqué sur le dernier Congrès cantonal en page 2). La perte – certainement provisoire – de tous ses mandats électoraux constitue une difficulté supplémentaire, elle signifie aussi la fin d’un cycle, la rupture avec une équipe de personnages peu recommandables qui monopolisaient les sièges parlementaires de la coalition Ensemble à Gauche, et dont les manigances avaient fini par faire perdre tout son sens à cette présence au parlement. La rupture avec ces individus constitue au fond une opportunité, la possibilité de repartir sur des bases saines.
Beaucoup de choses ont changé en 80 ans. A certains égards, nous vivons dans un monde très différent de celui de 1943. Mais les raisons qui ont amené à la fondation de notre Parti restent inchangées aujourd’hui, et l’espérance qui animait ses fondateurs, leur combat, même s’il n’a pas pu triompher alors, restent toujours les nôtres aujourd’hui. C’est en restant fidèle à ce qu’il fut autrefois, en demeurant ferme sur ses principes, fidèle à sa tradition, à l’idéologie révolutionnaire qu’est le marxisme-léninisme, tout en sachant être souple et ouvert aux réalités nouvelles que notre Parti peut jouer son rôle historique. Car, aujourd’hui que le capitalisme conduit à toute vitesse l’humanité vers l’abîme, son remplacement pour une nouvelle société socialiste, qui pourra enfin réaliser la justice social dans le respect des équilibres naturels, est plus indispensable et urgent que jamais.
Alexander Eniline
Version amplifiée de l’article paru dans le n° 16 de Voix populaire, le magazine en langue française de notre Parti, successeur de la Voix ouvrière, fondée en 1944
Pour en savoir plus :
U André Rauber, Histoire du mouvement communiste suisse, Du XIXe siècle à 1943, Tome I, Éditions Slatkine, Genève, 1997
U André Rauber, Histoire du mouvement communiste suisse, De 1944 à 1991, Tome II, Éditions Slatkine, Genève, 2000
U Jean Vincent, Raisons de vivre, Éditions de l’Aire, Lausanne, 1985
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