source de l'image: www.damweb.fr/wp-content/2008/09/big-brother-...
Voudriez-vous que la police fédérale crée à votre insu un dossier exhaustif sur vous, dossier enregistré dans une base de données centralisée dont vous ignorez tout du contenu, et qui serait consultable par les services de sécurité, mais aussi par les gouvernements étrangers et des entreprises privées, par une simple lecture à distance d’une minuscule puce cachée dans votre passeport, lecture à votre insu évidemment ? A cette question, il vous faudra répondre le 17 mai, dans le cadre de la votation nationale portant sur les documents d’identité biométrique. Il s’agit d’une loi, concoctée par les services du tristement célèbre ex conseiller fédéral Christophe Blocher et votée par la majorité de droite du parlement, qui sous couvert de modernisme branché et d’indispensable adaptation au progrès technologique est de fait dangereusement liberticide et s’inscrit dans la droite ligne du projet fascisant de la bourgeoisie suisse (de même que la modification de la loi sur la police dont parle notre éditorial).
Actuellement, les citoyens suisses peuvent choisir s’ils veulent avoir des documents d’identité biométriques ou non. La loi sur laquelle nous allons voter prévoit la suppression de ce choix. Si elle passe, les citoyens ne pourront avoir que des passeports et cartes d’identité biométriques, c'est-à-dire contenant une photo du visage numérisée, une empreinte digitale et une puce RFID dans le cas du passeport. Il sera impossible d’acquérir ces nouveaux documents « modernes » auprès de la mairie de sa commune, mais il faudra se rendre dans un des quelques centres prévus à cet effet (à Lausanne dans le cas des genevois). Quelques explications techniques s’imposent en ce qui concerne la puce RFID. Il s’agit d’une puce, comme son nom l’indique ; une puce qui peut être plus petite qu’un grain de sel mais pouvant contenir néanmoins des milliers et des milliers de page de texte dont le détenteur du passeport n’aurait aucune idée du contenu. Les informations qui y sont stockées peuvent être lues jusqu’à une distance de quelques mètres par un capteur à l’insu total du porteur du passeport. De plus, la technologie RFID, par l’intermédiaire de capteurs terrestres, est compatible avec le repérage par satellite. La carte d’identité ne contiendrait pas de puce RFID « jusqu’à nouvel avis » (dixit le Conseil fédéral). Mais selon la loi il aura toute latitude de rendre obligatoire la présence d’une puce RFID dans la carte d’identité, ainsi que toute autre innovation technologique dont nous n’avons pas la moindre idée actuellement, et ce sans aucune possibilité de référendum.
Les données biométriques seraient archivées dans une base de données centralisée, et par conséquent accessibles sans aucune limites ni aucun contrôle à touts les services de sécurité. Or même le parlement européen et des collaborateurs scientifiques du Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence se sont opposés à l’existence d’une telle base centralisée de données. Et combien à raison ! Car la loi qu’a voté le parlement n’est pas autre chose qu’un retour au fichage généralisé des citoyens (fichage qui de fait n’a certainement pas cessé une seconde), avec des moyens techniques et un pouvoir jamais vus auparavant donnés à la police fédérale. La droite de ce pays veut un espionnage de tous en permanence et sans limites, veut traiter tous les citoyens comme des criminels potentiels (seuls les suspects directs de crime devaient auparavant donner leur empreinte digitale). Les bourgeois veulent purement et simplement instaurer un Etat Big Brother, un Etat où chacun, sous un fallacieux prétexte de sécurité, serait fiché et surveillé sans limites par la police fédérale, sans plus aucune possibilité de contrôle démocratique ni même de contestation. De plus, les données sur les puces RFID seraient potentiellement lisibles, car ne pouvant être à 100% protégées, par des entreprises privées ou des services de sécurité étrangers.
La raison officielle avancée par le Conseil fédéral pour voter oui à cette loi liberticide est qu’elle serait soi-disant imposée par les accords de Schengen avec l’Union européenne, et que donc sous peine de perdre notre liberté de déplacement dans l’UE (et dans les USA qui exigeraient également cette technologie), nous n’aurions pas le choix que de voter oui. Il faut toutefois rappeler que la Suisse irait ainsi plus loin dans le fichage que l’UE, qui n’exige ni base de données centralisée, ni que les cartes d’identité (document à usage interne) soient biométriques. Mais dans tous les cas, ce chantage de l’UE ne saurait nous impressionner. Au contraire, c’est une raison de plus de voter non ! Car pourquoi les peuples devraient-ils obéir aux arrogants bureaucrates nommés de la commission européenne ? Nous devons résolument combattre ce sophisme bourgeois, sous peine de perdre nos libertés démocratiques. Que l’Union européenne cherche une énième fois à nous imposer un projet anti-démocratique et en tous points contraire aux intérêts des peuples confirme une fois encore la justesse de la position qui fut toujours celle du PdT, la position du rejet de cette UE, qui loin d’être « l’Europe » n’est qu’un outil d’oppression des peuples au service du grand capital. Voter non le 17 mai est donc un acte de résistance contre la droite fascisante, mais c’est aussi un acte d’internationalisme, un acte de solidarité avec les peuples européens dans leur lutte contre la construction européenne, antidémocratique et réactionnaire.
Pour toutes ces raisons, le Parti du Travail vous invite à glisser un non résolu et sans nuances dans l’urne le 17 mai.
Voudriez-vous que la police fédérale crée à votre insu un dossier exhaustif sur vous, dossier enregistré dans une base de données centralisée dont vous ignorez tout du contenu, et qui serait consultable par les services de sécurité, mais aussi par les gouvernements étrangers et des entreprises privées, par une simple lecture à distance d’une minuscule puce cachée dans votre passeport, lecture à votre insu évidemment ? A cette question, il vous faudra répondre le 17 mai, dans le cadre de la votation nationale portant sur les documents d’identité biométrique. Il s’agit d’une loi, concoctée par les services du tristement célèbre ex conseiller fédéral Christophe Blocher et votée par la majorité de droite du parlement, qui sous couvert de modernisme branché et d’indispensable adaptation au progrès technologique est de fait dangereusement liberticide et s’inscrit dans la droite ligne du projet fascisant de la bourgeoisie suisse (de même que la modification de la loi sur la police dont parle notre éditorial).
Actuellement, les citoyens suisses peuvent choisir s’ils veulent avoir des documents d’identité biométriques ou non. La loi sur laquelle nous allons voter prévoit la suppression de ce choix. Si elle passe, les citoyens ne pourront avoir que des passeports et cartes d’identité biométriques, c'est-à-dire contenant une photo du visage numérisée, une empreinte digitale et une puce RFID dans le cas du passeport. Il sera impossible d’acquérir ces nouveaux documents « modernes » auprès de la mairie de sa commune, mais il faudra se rendre dans un des quelques centres prévus à cet effet (à Lausanne dans le cas des genevois). Quelques explications techniques s’imposent en ce qui concerne la puce RFID. Il s’agit d’une puce, comme son nom l’indique ; une puce qui peut être plus petite qu’un grain de sel mais pouvant contenir néanmoins des milliers et des milliers de page de texte dont le détenteur du passeport n’aurait aucune idée du contenu. Les informations qui y sont stockées peuvent être lues jusqu’à une distance de quelques mètres par un capteur à l’insu total du porteur du passeport. De plus, la technologie RFID, par l’intermédiaire de capteurs terrestres, est compatible avec le repérage par satellite. La carte d’identité ne contiendrait pas de puce RFID « jusqu’à nouvel avis » (dixit le Conseil fédéral). Mais selon la loi il aura toute latitude de rendre obligatoire la présence d’une puce RFID dans la carte d’identité, ainsi que toute autre innovation technologique dont nous n’avons pas la moindre idée actuellement, et ce sans aucune possibilité de référendum.
Les données biométriques seraient archivées dans une base de données centralisée, et par conséquent accessibles sans aucune limites ni aucun contrôle à touts les services de sécurité. Or même le parlement européen et des collaborateurs scientifiques du Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence se sont opposés à l’existence d’une telle base centralisée de données. Et combien à raison ! Car la loi qu’a voté le parlement n’est pas autre chose qu’un retour au fichage généralisé des citoyens (fichage qui de fait n’a certainement pas cessé une seconde), avec des moyens techniques et un pouvoir jamais vus auparavant donnés à la police fédérale. La droite de ce pays veut un espionnage de tous en permanence et sans limites, veut traiter tous les citoyens comme des criminels potentiels (seuls les suspects directs de crime devaient auparavant donner leur empreinte digitale). Les bourgeois veulent purement et simplement instaurer un Etat Big Brother, un Etat où chacun, sous un fallacieux prétexte de sécurité, serait fiché et surveillé sans limites par la police fédérale, sans plus aucune possibilité de contrôle démocratique ni même de contestation. De plus, les données sur les puces RFID seraient potentiellement lisibles, car ne pouvant être à 100% protégées, par des entreprises privées ou des services de sécurité étrangers.
La raison officielle avancée par le Conseil fédéral pour voter oui à cette loi liberticide est qu’elle serait soi-disant imposée par les accords de Schengen avec l’Union européenne, et que donc sous peine de perdre notre liberté de déplacement dans l’UE (et dans les USA qui exigeraient également cette technologie), nous n’aurions pas le choix que de voter oui. Il faut toutefois rappeler que la Suisse irait ainsi plus loin dans le fichage que l’UE, qui n’exige ni base de données centralisée, ni que les cartes d’identité (document à usage interne) soient biométriques. Mais dans tous les cas, ce chantage de l’UE ne saurait nous impressionner. Au contraire, c’est une raison de plus de voter non ! Car pourquoi les peuples devraient-ils obéir aux arrogants bureaucrates nommés de la commission européenne ? Nous devons résolument combattre ce sophisme bourgeois, sous peine de perdre nos libertés démocratiques. Que l’Union européenne cherche une énième fois à nous imposer un projet anti-démocratique et en tous points contraire aux intérêts des peuples confirme une fois encore la justesse de la position qui fut toujours celle du PdT, la position du rejet de cette UE, qui loin d’être « l’Europe » n’est qu’un outil d’oppression des peuples au service du grand capital. Voter non le 17 mai est donc un acte de résistance contre la droite fascisante, mais c’est aussi un acte d’internationalisme, un acte de solidarité avec les peuples européens dans leur lutte contre la construction européenne, antidémocratique et réactionnaire.
Pour toutes ces raisons, le Parti du Travail vous invite à glisser un non résolu et sans nuances dans l’urne le 17 mai.
3 commentaires:
Je pense, sans vouloir te blaisser, que tu devrai revoir tes sources et arrêter de croire n'importe quoi!!! mais c'est surement due à ton jeune âge!!!
sur ce bonne
jusqu'à nouvel ordre, le préposé fédéral aux données est une source sérieuse; de même que le reportage "les petites soeurs de big brother" paru sur la TSR il y a quelques années
Je voulais faire un montage avec sarkozy et "big brother vous regarde" mais j'ai vu que ça a été déjà fait ( ce n'était donc pas une idée très originale).
Je ne connaissais pas ce site mais je sens que je vais le mettre dans mes favoris.
Au revoir Kamarad.
Enregistrer un commentaire