Editorial de l'Encre Rouge de décembre 2013
« A notre avis, le point de départ de notre activité, le premier
pas concret vers la création de l'organisation souhaitée, le fil conducteur
enfin qui nous permettrait de faire progresser sans cesse cette organisation en
profondeur et en largeur, doit être la fondation d'un journal politique pour
toute la Russie. Avant tout, il nous faut un journal, sans quoi, toute
propagande et toute agitation systématiques, fidèles aux principes et
embrassant les divers aspects de la vie, sont impossibles » écrivait Lénine
dans Par quoi commencer ? en
1901.
Puisque l’enseignement de Lénine n’a rien perdu de son actualité, le
Parti du Travail a pris la décision de relancer son bulletin d’information
mensuel, l’Encre rouge, pour assurer
une diffusion meilleure et plus régulière de ses idées, mais aussi pour
renforcer son organisation ainsi que ses liens avec ses membres.
« En ces temps de tempête, nous ne pouvons pas laisser à nos seuls
ennemis d’hier et d’aujourd’hui le monopole de la pensée, de l’imagination et
de la créativité » disait Thomas Sankara. Nous vivons en effet des temps
de tempête, terribles, lourds de menace, désespérants parfois. Le capitalisme
traverse une crise systémique, dont on ne voit pas la sortie, et que les
décideurs veulent faire payer aux peuples. Les plans d’austérité se multiplient
et les acquis sociaux sont remis en cause les uns après les autres, dans le
seul but d’enrichir encore plus une toute petite oligarchie. Face à la juste protestation des peuples, les
gouvernants bourgeois instaurent des mesures de plus en plus répressives, si
bien que la démocratie elle-même est menacée. Les guerres impérialistes
ensanglantent la planète avec une intensité accrue. Et pendant ce temps 854
millions de personnes à travers le monde souffrent de la faim, et chaque jour
26'000 enfants de moins de cinq ans meurent de faim ou de maladie curable.
Mais en ces temps de tempête l’existence d’un Parti du Travail, porteur
d’une pensée radicalement en rupture avec le consensus néolibéral dominant et
de la perspective d’une société socialiste, seule solution aux contradictions
du capitalisme, est plus nécessaire que jamais. Et cette pensée a vitalement
besoin d’un journal pour s’exprimer. C’est la mission que l’Encre rouge se
propose de remplir.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année, une bonne année
2014 pleine de luttes que nous espérons victorieuses et espérons bientôt
pouvoir vous compter parmi nos abonnés.
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