Le contre-projet à l’initiative de
l’ATE « Pour des transports publics », retiré par les initiants,
prévoit la création d’un Fonds d’infrastructures ferroviaires (FIF) d’environ 6
milliards par an, financée par 2/3 de la redevance poids lourds liée aux prestations,
9% de l’impôt sur les carburants, 0,1% de TVA (en 2017, la hausse temporaire de
la TVA de 0,4 points pour renflouer les caisses de l’AI arrivera à expiration,
mais la TVA descendrait à seulement 7,7%, pour 0,1% pour le FIF), la hausse des
titres de transport, la Confédération et les cantons, ce afin de financer
l’entretient et l’extension du réseau ferroviaire, dont entre autres
l’extension souterraine de la Gare de Cornavin.
Le Parti du Travail appuie ce
projet, car des investissements dans le réseau ferroviaire sont indispensables
pour faire face à leur saturation et permettre un vrai transfert de la route au
rail, mais avec réserve. En effet, nous ne saurions soutenir une hausse de la
TVA, taxe injuste et antisociale au possible et qui selon nous devrait être
remplacée par l’imposition directe, ni une quelconque hausse du prix des billets CFF, déjà prohibitif. Au
contraire, le Parti du Travail réclame une baisse massive des tarifs CFF, seule
solution pour que le train devienne vraiment attractif par rapport à la
voiture. Ces bémols ne sont toutefois pas une raison suffisante pour voter NON.
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