Je
souhaite aujourd’hui, en ma qualité de président de la section cantonale
genevoise du Parti Suisse du Travail à exprimer ma solidarité internationaliste
avec le peuple bolivien qui lutte pour ses droits, et un appel ferme au
gouvernement de facto à respecter ses engagements et à maintenir les élections
à la date prévue.
J’avais
signé le Manifeste pour de élections libres, justes et transparentes en l’Etat
plurinational de Bolivie, dans le cadre d’une soutien internationaliste
indéfectible au peuple bolivien, à mes camarades du MAS et au Processus du
changement.
Ce
soutien est d’autant plus un devoir aujourd’hui. Le coup d’Etat – car il faut
bien appeler les choses par leur nom – d’une clique fasciste et raciste qui
usurpe aujourd’hui le pouvoir fut un jour noir pour la Bolivie, pour toute
l’humanité progressiste. Ce gouvernement illégitime a remis en cause les acquis
sociaux et démocratiques que le peuple Bolivien avait gagnés, instauré un
régime de persécutions politiques contre les militants du MAS et tous ses
opposants, fait régner les violences racistes contre les peuples autochtones.
Il n’a que trop retardé des nouvelles élections – alors que les organiser était
sa seule obligation.
La
pandémie du COVID-19 ne saurait être une raison valable pour suspendre la
démocratie. Un nouveau report des élections n’est qu’une misérable tentative
d’un gouvernement illégitime de continuer à usurper le pouvoir. La gestion
catastrophique de l’épidémie de la part de ce gouvernement le disqualifie pour
utiliser ce prétexte, le mieux qu’il puisse faire pour combattre le virus c’est
de quitter la scène le plus vite possible.
Le
gouvernement putschiste n’a déjà usurpé le pouvoir que trop longtemps ! Ce
gouvernement a déjà bien assez nui ! Les élections doivent avoir lieu à la
date prévue, le 6 septembre, être libres et transparentes, dans le respect des
droits démocratiques, ce qui exige la cessation immédiate et inconditionnel des
persécutions du gouvernement illégitime contre ses opposants.
Le
peuple bolivien est déterminé à ne pas se laisser faire face à ce nouveau coup
de force de la part du gouvernement illégitime. Les syndicats et les mouvements
sociaux ont entamé une grande grève illimitée pour exiger le maintien des
élections et la destitution du gouvernement de facto. Des axes routiers sont
bloqués par des barrages, de nombreuses villes se hérissent de barricades. Face
à ce juste soulèvement du peuple bolivien, la clique putschiste n’a qu’une
seule réponse : la menace du recours à la force, par sa police, son armée,
les bandes fasciste à son service.
Je
souhaite exprimer aux grévistes mon entière solidarité. Lorsqu’un gouvernement
viole les droits du peuple, l’insurrection est le plus sacré des droits, et le
plus indispensables des devoirs. Il n’est que grand temps que la clique
fasciste qui usurpe le pouvoir en Bolivie aille rejoindre sa place dans les
poubelles de l’histoire, et que le peuple bolivien reconquiert sa souveraineté,
pour écrire de nouvelles pages de progrès démocratique et social.
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